Clôturant la troisième session extraordinaire consacrée à l’examen de l’accord de rééchelonnement de la dette du Congo envers la Chine, le 20 mai à Brazzaville, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a déclaré que le vote de ce projet de loi est une invitation à l'exécutif à surmonter la crise économique et financière qui étrangle le pays.
Pierre Ngolo a sgnifié que les sénateurs ont donné un coup d’accélérateur aux pourparlers en cours avec le Fonds monétaire international (FMI); de même qu’ils viennent là de manifester leur détermination à s’assumer totalement dans le processus de relance de l’économie et de consolidation de la démocratie au Congo.
Cet accord est déterminant pour la suite des négociations avec le FMI dans la perspective de la conclusion d’un programme, a poursuivi le président du Sénat. Le gouvernement congolais, a-t-il rappelé, a engagé des discussions avec la Chine et obtenu des autorités de ce pays la conclusion d’un accord complémentaire de restructuration de cette dette le 29 avril dernier.
Cet accord comporte les termes ci-après : paiement de 33% de la dette pendant les trois premières années, à compter de l’entrée en vigueur de l’accord ; le rééchelonnement sur une période de quinze ans de 67% de la dette résiduelle.
Prenant la parole en lieu et place du ministre des Finances empêché, le ministre en charge des Relations avec le parlement Pierre Mabiala a apporté certaines explications sur la question en rappelant aux sénateurs que le Congo, dans le cadre de cette dette, avait commencé à la rembourser sur quelques projets et c’est la chute du baril de pétrole qui est venue bouleverser tous les équilibres. Les 33%, a précisé le ministre Pierre Mabiala, concernent les projets qui sont en fin de cycle de remboursement dans le cadre de l’accord global, a-t-il précisé.
Photo : Pierre Ngolo clôturant la session