Un document qui circule sur le net et donné au Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) rabaisse également le poids de cette pierre de 0,20 carat.
Dans un document qui circule sur le net et attribué au Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC), la pierre au cœur de l’interpellation du député ne serait pas un diamant.
Ce document sans en-tête et ni sceau, qui serait un procès-verbal d’expertise pour une pierre en provenance de Lodja, dans le Sankuru de 87, 40 carats, porte les signatures attribuées à une délégation conduite par le député Lambert Mende, accompagné du le ministre provincial des Mines du Sankuru ainsi que des cadres et agents du CEEC.
Ce PV indique, en effet, qu’il avait été procédé à la pierre couverte par les documents cités dont une autorisation de sortie des produits miniers marchands d’exploitation artisanale, un procès-verbal de gardiennage établi au Sankuru le 14 mai ainsi que les photocopies des cartes de négociant de diamant catégorie B de sieur Lusokela, et des creuseurs des sieurs Kandawodja et Lowenga Osongo.
Le document indique, d’emblée, que le ressenti des techniciens sur l’aspect visuel de la pierre a fait douter sur la véracité de la substance minérale. Ce qui avait conduit le recours à d’autres techniques ou tests employés par ce centre.
Après analyses, indique ce PV, le constat a été sans appel : la pierre à laquelle l’on donnait 87, 20 carats, ne pesait que 87, 20 carats. Et, elle n’était pas un diamant.
Le dossier, qui fait couler de la salive et de l’encre depuis un certain temps, risque de prendre une autre tournure, si le document est authentifié. Le temps nous en dire plus.