Les Stelliens se sont déplacés en Egypte pour y affronter, le samedi, Pyramids FC en match aller des préliminaires de la Coupe africaine de la Confédération. L’AS Otoho recevra, de son côté, le dimanche au stade Marien-Ngouabi d’Owando, le club sud -africain de Mamelodi Sundowns en Ligue africaine des champions.
La tâche s’annonce pas du tout aisée pour les représentants congolais qui ont l’obligation de passer ce cap, peu importe les adversaires qui se présentent devant eux. « Pyramids est une grande équipe certes novice mais nous nous sommes préparés en conséquence. En plus, lorsque vous êtes en compétition africaine, il faut jouer contre les gros », a déclaré Cédric Namitelamio, l’entraîneur de l’Etoile du Congo au terme de la double confrontation contre les Diables noirs en demi-finale de la Coupe du Congo. Pyramids donnera les premiers éléments de réponse sur la forme de l’Etoile du Congo qui doit absolument briser le mythe face aux clubs nord africains.
Depuis 2015, les statistiques ne plaident pas en faveur des Stelliens. Lors de sa dernière participation en 2017, l’Etoile du Congo avait été éliminée en seizièmes de finale par la Jeunesse sportive de Kabylie d’Algérie. Les Stelliens avaient concédé un nul blanc à Brazzaville avant de s’incliner 0-1 en terre algérienne. En 2016 également cette fois-ci en Ligue africaine des champions, l’Etoile du Congo qui avait pourtant bien débuté face à Manga sport s’est inclinée en seizièmes de finale, 2-4 en match retour, devant l’Entente sportive de Sétif après le nul d’un but partout à Brazzaville. À chaque fois les Stelliens s’inclinaient face à des équipes qui ont une longue expérience.
Cette saison, ils héritent d’une Pyramids qui découvre la compétition africaine pour la première fois. Les dirigeants de cette formation ont énormément investi pour frapper un grand coup en commençant par les Congolais de l’Etoile du Congo. C’est un détail qui n’a pas échappé aux dirigeants de l’Etoile du Congo. Au niveau national, les Stelliens sont en pleine confiance. L’équipe s’est qualifiée pour la finale de la Coupe du Congo en éliminant les Diables noirs en demi-finales (1-1 puis 3-2) puis la Jeunesse sportive de Talangaï en quart (1-2 puis 1-0). Depuis la fin du championnat jusqu’en demi-finale de la Coupe du Congo, l’Etoile du Congo a au moins marqué un but par match. Espérons que cette série se poursuive en Egypte.
Le dimanche, l’AS Otoho doit s’imposer devant les Mamelodi Sundowns avant d’effectuer le déplacement de l’Afrique du sud avec un avantage psychologique conséquent. L’équipe championne du Congo qui participe à la compétition africaine pour la troisième fois d’affilée semble avoir tiré les leçons des précédentes participations pour aller cette fois le plus loin possible. Depuis qu’elle dispute la Coupe d’Afrique, cette équipe a toujours gagné ses premières sorties à domicile. La saison 2017-2018, Otoho avait battu le Mouloudia d’Alger 2-0 à Owando avant de chuter lourdement à Alger. Lors de la dernière saison, AS Otoho avait gagné sa qualification à domicile en battant Primeiro de Agosto 2-0 après avoir perdu à l’aller 2-4 à Luanda.
Le club qui a renouvelé son effectif n’a pas eu du temps pour travailler peut -être la cohésion. As Otoho s’est qualifié pour la finale de la Coupe du Congo avec un effectif réduit de moins de quinze joueurs. Les nouvelles recrues ont suivi l’évolution de leur équipe de loin. Ce ne sera alors pas facile puisqu’en face, il y a les Mamelodi Sundows, vainqueur de la Ligue des champions en 2016. Leur épopée avait débuté quand ils ont éliminé l’Athlétic club Léopards au tour préliminaire. Ce qui revient à dire que ce club connait bien le football congolais.
L’AS Otoho et l’Etoile du Congo doivent mouiller le maillot pour reconquérir les deux autres places que le Congo a perdu pour les contre-performances de ses clubs. Lors des deux dernières éditions, le Cara avait atteint les quarts de finale de la Coupe de la Confédération. La saison qui a suivi, l’AS Otoho a échoué à la porte des quarts. Il faut cette fois franchir un palier.