Le mouvement de grève déclenché le jeudi 8 août a entraîné l’arrêt de la correction des examens ainsi que la suspension de la délibération de la première session pour les classes montantes et de la deuxième session 2018-2019.
À l’issue de son assemblée générale extraordinaire de restitution le 7 août, l’Association des professeurs de l’Université pédagogique nationale (APUPN) a décidé de commencer, dès jeudi 8 août, de faire la grève. Les professeurs de l’UPN, qui emboîtent le pas à leurs collègues de l’Unikin, revendiquent, eux également, le non-respect de l’accord signé avec le gouvernement et s’insurgent, en plus, contre l’acharnement sur leur université quant à l’organisation du troisième cycle.
Dans une déclaration lue à l’issue des assises par son président, le Pr Raoul Ekwampok, l’APUPN note aucune avancée significative sur les principales revendications des professeurs et du personnel de l’ensemble de l’Enseignement supérieur et universitaire, d’après le rapport lui présenté par son délégué en pourparlers avec le gouvernement. Dans leurs revendications, ces enseignants des universités réclament, entre autres, le paiement de trop perçu sur le crédit des véhicules consenti par le gouvernement, le paiement du manque à gagner de 2017 et 2018, la régularisation de la situation des professeurs et du personnel impayés, etc.
Après ce constat, cette association, qui se dit rester ouverte à toute discussion, annonce, par conséquent, la reprise de sa grève qui a été suspendue. Cette décision a comme effet d’entraînement notamment l’arrêt de la correction d’examens ainsi la suspension de la délibération de la première session pour les classes montantes et de la deuxième session 2018-2019.
Un vice de procédure à l’actif du cabinet Tshisekedi
L’APUPN dénonce le vice de procédure et se porte en faux contre la commission ad hoc instituée par le directeur du cabinet du chef de l’État, suspendant tacitement le troisième cycle au sein de cette institution d’enseignement universitaire. Cette association a également fustigé le comportement qu’elle qualifie d’irrévérencieux du directeur du cabinet adjoint du chef de l’État, Kolengele Eberende, envers les professeurs.