Au lendemain de la série de tumultes constatés lors de la structuration de la jeunesse politique du PCT, Jean-Jacques Pambou a écrit une lettre publique aux militants PCT de Paris France Europe pour les inciter à se ressaisir face à ce qui s’apparente à un lynchage public en règle au sein de cette frange politique
Dans une lettre qu’il a intitulée « Appel de Paris » adressée à ses camarades, il s’insurge contre « cette situation ubuesque qui s’apparente à une course au positionnement et n’honore pas notre esprit de camaraderie, et encore moins notre discipline légendaire ».
Citant Léopold 1er, « La politique étant une affaire de politesse », il pense qu’il « serait louable et noble que chacun fasse taire ses ambitions personnelles pour le grand bénéfice de l’intérêt général ».
Car, écrit-il, " la grande marche de soutien au président Denis Sassou-N’Guesso, organisée le 25 août dernier à Pointe Noire, est le dernier épisode de cette série tragique pour notre parti ".
" Le succès incontestable de cet évènement a, semble-t-il, surpris des camarades, les incitant à mettre le feu aux poudres, orchestrant ainsi une pseudo-division dont se gargarisent les seuls pompiers-pyromanes ", écrit Jean-Jacques Pambou.
"Cette rengaine n’est que le prolongement de toutes les cabales, médisances et calomnies dirigées contre l’honorable Denis Christel Sassou-N’Guesso et fait indéniablement le jeu des ONG et de la presse carnassière occidentale. Le processus machiavélique est désormais connu : Essayer d’atteindre le fils en espérant discréditer le père et fragiliser encore un peu plus le Congo ".
S’adressant à ses camarades, il prévient : "Ne nous trompons pas de combat, ne nous trompons pas de cible. Reconnaitre que Pointe-Noire est une citadelle imprenable est une fuite en avant et pure aberration politique ".
"Autres temps autres mœurs. La politique, c’est aussi savoir bouger les lignes et rendre possible ce qui était systématiquement présenté comme impossible hier".
"Devant l’inertie de certains, il y a des camarades qui bougent, qui vont sur le terrain s’enquérir des réalités pour les faire remonter auprès des décideurs tout en respectant les consignes du Secrétaire Général Pierre Ngolo appelant à la redynamisation du parti au sortir du 6ème congrès extraordinaire".
"La politique n’est pas un métier mais un sacerdoce. Beaucoup d’entre nous avons fait le choix de ne pas briguer de fonctions de responsabilité au sein du parti pour garder notre liberté de penser et servir de force de propositions. Faire la politique autrement, c’est aussi savoir se fondre dans la masse pour servir de « guichet social » à la population en détresse".
"Le calendrier est à l’action. En politique, il faut parfois savoir laisser filer et se concentrer sur l’essentiel".
Il affirme que la mission est "d’accompagner le camarade Président Denis Sassou N’Guesso dans la réussite de son mandat en dépit des difficultés exogènes.
Et de lancer que : "Nous devons cesser cet infantilisme et parler le même langage pour garder la flamme allumée, l’envie de convaincre et d’entrainer les populations à adhérer à nos idéaux. Il va falloir se retrousser les manches, créer les conditions d’une ambiance de confiance entre camarades et avancer".
Enfin, Jean-Jacques Pambou rappelle que " Nous, militants de base, nous disons notre indignation ; nous en avons le droit et même le devoir".