C’est donc le travail qui commence pour le nouveau premier ministre qui mesure, d’ores et déjà, l’ampleur des défis qui l‘attendent.
Ceci est la conséquence de l‘adoption le 6 septembre, par l’Assemblée nationale, du programme du gouvernement qu’il a eu la latitude de présenter à l’intention des représentants du peuple. Un programme approuvé par la quasi-totalité des députés, soit par 375 sur 379 élus du peuple présents dans la salle. Nonobstant les velléités de sabotage de l’opposition qui entendait entraver cette investiture, celle-ci s’est déroulée sans anicroche. Un programme qui repose sur quinze piliers dont l'autonomisation de la femme et la promotion de la jeunesse.
L’un des objectifs majeurs visés par ce programme est de porter la croissance économique à 10% en moyenne au cours des cinq prochaines années. Ceci va constituer un accroissement de plus de 3 points, étant donné que le taux de croissance du PIB au cours de ces dernières années s’est situé en moyenne à 6,6%. Ainsi donc, le premier gouvernement post-alternance investi par l'Assemblée nationale devra donner le meilleur de lui-même en puisant dans son inventivité les ingrédients nécessaires susceptibles de booster le développement du pays de sorte à être en phase avec les aspirations du peuple congolais.