Droits de l’homme : le Congo se donne pieds et mains pour accéder au statut A

Mardi, Septembre 24, 2019 - 19:15

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Valère Gabriel Etéka-Yemet, a indiqué, le 24 septembre à Brazzaville, au terme d’une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, que son institution est en train de tout mettre en œuvre pour passer au statut A, dans le cadre de la défense des droits de l’homme.

Les deux personnalités ont débattu de plusieurs sujets liés à la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme au Congo. Il s’est agi non seulement de veiller sur le sempiternel problème de violation des droits et libertés fondamentaux, souvent décrié par les ONG, mais aussi de défendre toutes autres formes de droits qui intègrent, entre autres, le droit à l’éducation, à la santé, à la protection et bien d’autres droits de base.

Soucieux de porter le Congo encore plus haut dans ce domaine, le président de la CNDH est allé solliciter l’appui de l’Assemblée nationale, en tant que l’un des maillons essentiels dans le fonctionnement de l’Etat. L’ambition de la CNDH est de vouloir placer le pays au diapason d’autres Etats au monde qui militent pour la préservation des droits humains au sens large du terme.

 « Le parlement a la mission de voter les textes. Actuellement, nous répertorions les textes internationaux que le Congo n’a pas encore ratifiés afin de les soumettre au gouvernement et au parlement. Cela nous permettra de gravir quelques échelons au sein des Nations unies, d’accéder au statut A et de représenter dignement le pays dans les institutions internationales des droits de l’homme.  Et le parlement est bien placé pour nous aider à atteindre cet objectif », a indiqué Valère Gabriel Eteka-Yemet.

A ce propos, le président de la CNDH a soutenu que la question des droits de l’homme au Congo connaît une évolution. Il a affirmé, par ailleurs, que le pays remplit actuellement tous les aspects normatifs et qu’il ne restait plus que la mise en œuvre des instruments juridiques, pour lesquels cette institution s’est engagée à œuvrer aux côtés du gouvernement pour garantir leur réussite.

« Les droits de l’homme sont le baromètre de la démocratie, et le plus haut sommet de la démocratie, c’est le parlement. A notre niveau, nous assurons le suivi de la protection des droits de l’homme. Il s’agit de veiller à ce que les pouvoirs publics appliquent bien les droits de l’homme et les instruments juridiques nationaux », a conclu Valère Gabriel Eteka-Yemet.

Firmin Oyé
Légendes et crédits photo : 
Valère Gabriel Eteka-Yemet/ Adiac
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