Les quatre étapes qui démarrent dès ce mois d’octobre jusqu’en mai 2020 baliseront, sans nul doute, la voie pour la tenue de la concertation tant souhaitée par les différents acteurs de la vie nationale.
Le secrétaire permanent du Conseil national du dialogue, Martin Mberi, a, dans une interview accordée au journal La Semaine Africaine, rendu publiques les quatre phases du plan de travail adopté à l’issue du lancement officiel des activités de cette institution, du 9 au 11 juillet dernier. A l'en croire, la première phase se déroulera d’octobre à décembre 2019. Menée, en effet, par la cellule de communication près le secrétaire permanent, cette étape permettra d’établir des contacts liminaires avec les responsables des forces vives de la nation, afin de recueillir leurs impressions, préoccupations et propositions, et de mettre en place un cadre de réflexion.
La deuxième phase, prévue de janvier à février 2020, ouvrira, a expliqué Martin Mberi, un espace d’échanges entre le secrétariat permanent et les forces vives de la nation. Ceci à travers le cadre de réflexion préalablement mis en place par la cellule de communication.
Annoncée pour mars prochain, la troisième phase sera consacrée, quant à elle, aux contacts avec la diaspora congolaise. Enfin, interviendront les échanges entre le secrétariat permanent et les forces vives de la nation des départements à l’intérieur du pays, prévus entre avril et mai 2020. « Au mois de juin 2020, nous comptons élaborer un rapport synthèse des différentes préoccupations, impressions et propositions recueillies pendant toutes ces rencontres. Ce rapport sera présenté à la haute attention de Monsieur le président de la République pour exploitation et décision », a-t-il annoncé.
Notons que selon les dispositions constitutionnelles, le Conseil national du dialogue a pour organe délibératif l’assemblée générale, convoquée par le président de la République. Entre deux assemblées générales, ses missions sont menées par un secrétariat permanent, organe représentatif et dirigé par un secrétaire permanent. Ainsi, le secrétariat permanent est chargé de conduire au quotidien l’action de concertation, d’apaisement et de recherche du consensus entre les forces vives de la nation. « Courant cette mission, il identifie les questions majeures qui préoccupent lesdites forces vives de la nation et en dresse une liste exhaustive dans un rapport de travail qu’il adresse au président de la République, chef de l’Etat. C’est alors que le président de la République tire de ce rapport les points qui constitueront les axes de réflexion d’une assemblée générale qu’il convoque au préalable », a rappelé Martin Mberi.