Après le Sénat, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies, François Grignon, est allé réitérer à la présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, l’urgence des solutions appropriées aux conflits récurrents dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
La présidente de la chambre basse du parlement a reçu, le 1er octobre au Palais du peuple, le représentant spécial adjoint du secrétaire général adjoint des Nations unies pour la protection et les opérations. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les moyens de renforcer le partenariat entre le parlement et la Monusco en vue de trouver des solutions économiques et politiques aux conflits dans l’est du pays.
François Grignon a estimé que la seule solution militaire pour sauver des vies n’était pas efficace face à la récurrence des conflits et par conséquent, a appelé à des solutions qui impliqueraient le parlement congolais, en général, et l’Assemblée nationale, en particulier. Il a réitéré sa demande aux élus du peuple pour trouver des solutions adéquates pérennes dans les régions en proie aux conflits.
A cet effet, l'envoyé des Nations unies a estimé que le rôle de l’Assemblée nationale et des parlementaires pour trouver des solutions politiques sur le terrain était critique. La solution proposée n’est autre que la consolidation du partenariat avec le parlement. Cela devrait permettre d’engager des processus de résolution pérenne des conflits dans les régions en proie aux guerres.
La rencontre avec la présidente de l’Assemblée nationale est intervenue plusieurs jours après celle avec le Sénat, où François Grigon avait également abordé les questions sécuritaires avec son président, Alexis Thambwe Mwamba. Elle met en exergue le rôle des parlementaires à trouver des solutions sur le terrain.
Par ailleurs, la Monusco entend également renforcer son soutien à la police nationale congolaise, notamment dans la réhabilitation des infrastructures à travers des projets à impact rapide. Cette démarche, a précisé François Grignon, est justifiée par le fait que la police est un élément essentiel dans le rétablissement d’un Etat de droit et de la sécurité en RDC.