Comme d’habitude, l’école Espoir du pays a une fois de plus envoyer ses meilleurs élèves à Chicago afin de leur permettre de découvrir la culture américaine et profiter des atouts de l’accord de jumelage entre cet établissement scolaire et les écoles de cette ville.
Zandou Benita et Notchy Tchiloemba Daniella ont quitté Brazzaville, le 22 septembre dernier, pour les Etats-Unis d'Amérique où ils passeront près de trois semaines d’enseignement et de découverte. Elles reviennent courant ce mois afin de reprendre avec les cours puis remettre en jeu cette bourse.
Ce voyage qui n’est pas le premier du genre est une tradition au sein de l’école internationale Espoir du pays. Ainsi, chaque année, les meilleurs élèves sont gratifiés d’un voyage aux frais de l’école dans le cadre de l’année 2018-2019. Cette année, c'est Zandou Benita de la classe de 5e qui a talonné tous les collègues du site de Mpissa grâce à ses 16 de moyenne tandis que Notchy Tchiloemba (6e) a obtenu une moyenne générale de 17 au site de Mt Kamba, à Pointe-Noire.
Selon le promoteur de cette école bilingue, la prochaine bourse prendra en compte les élèves du nouveau site du Plateau des 15 ans, à Brazzaville. Ce qui entraînera sans nul doute une augmentation d’effectif. « L’année prochaine, nous ajouterons les élèves de notre nouveau site. Pour nous, c’est une manière d’encourager les enfants à bien travailler à l’école. Cela s’inscrit également dans le cadre du tourisme et de partage d’expérience », a précisé le Dr Silvère Roland Malonga.
Ce voyage fait partie des axes d’application du jumelage entre la ville de Brazzaville et celle de Chicago, particulièrement dans son volet éducatif. A cet effet, outre les sites de Mpissa et de Pointe-Noire, le Dr Silvère Roland Malonga a ouvert un nouveau site au Plateau des 15 ans..
Ce dernier recevra les élèves de Chicago qui participeront aux séances de cours à Brazzaville et vice versa. «Cette nouvelle école est différente des autres grâce à son programme bilingue, c’est –à dire les enseignements se font en anglais et en français. Le matériel de travail et la façon d’enseigner mettront les enfants dans les mêmes conditions que les élèves américains », a conclu le Dr Silvère Roland Malonga