Vingt-cinq ans après sa création, le marché africain de l’assurance veut se remettre en cause pour mieux émerger. À l’issue d’un forum en novembre dernier, un groupe de travail a été mis en place, lequel groupe doit rendre ses conclusions avant le 15 janvier 2020.
Le rendez-vous annuel a permis aux participants d’échanger sur les différents challenges et thématiques qui interpellent le développement de l’industrie des assurances. Ce marché regroupe deux cent dix sociétés membres de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), opérant dans vingt-neuf pays.
Les assureurs ont abordé les principales thématiques concernant «Le Traité Cima à l'épreuve des mutations de l'écosystème juridique, économique et institutionnel » ; « L'efficience, l'indépendance et l'autonomie de l'organe de contrôle et de ses relais » ; « La nécessité de mettre en place une législation porteuse de développement pour les marchés et de stabilité pour les acteurs.» Ils espèrent élargir les marchés nationaux par la création de sociétés d'assurances de droit national africaines et l'appartenance à un espace géographique plus vaste ; assainir les marchés avec l'instauration d'un équilibre technique, financier et économique ; renforcer la solidité financière des sociétés d'assurances et protéger les intérêts des assurés et des bénéficiaires de contrats.
Dans le communiqué final, les participants ont recommandé la mise en place d’un mécanisme d’autorégulation par la création d’un comité consultatif dans marché, la contextualisation du cadre légal et règlementaire pour accroître la conformité avec les principes de base des assurances…