Pièce Tshimangologie guitare : Olivier Tshimanga va passer de soixante à six-cent guitaristes

Message d'erreur

Warning : array_key_exists() expects parameter 2 to be array, null given dans theme_image_formatter() (ligne 605 dans /var/www/adiac/modules/image/image.field.inc).
Jeudi, Avril 17, 2014 - 13:45

Depuis son spectaculaire show du samedi 5 avril à l’Institut français (IF), le musicien nous reconfirmé l’annonce déjà faite à la conférence de presse tenue trois jours avant la grande première de son spectacle.

Olivier interprétant la « Pièce Tshimangologie guitare » avec près de quarante guitaristesRien ne semble plus arrêter l’ambition d’Olivier Tsimanga. Son séjour à Kinshasa l’a assurément inspiré encore plus qu’avant. En effet, son premier concert « Ma guitare et moi au profit des enfants de rue » dont Kinshasa avait eu la primeur le 5 avril marque le point de départ d’une aventure qu’il veut longue. S’il élabore déjà un agenda de tournée dans les provinces après la phase expérimentale réussie de Kinshasa, il envisage couvrir plusieurs dates dans le continent. Lorsqu’il en aura fini notamment avec Lubumbashi, Kisangani, Mbuji-Mayi et Kananga c’est alors qu’il entend s’essayer avec dix fois plus de guitaristes sur scène. Il l’a clairement annoncé : « Après cette tournée je mettrais en place six-cent guitaristes pour une symphonie ». Et de solliciter aussi un appui de l’IF pour « une tournée régionale » quitte à « ramener dans le répertoire le côté folklore de la guitare congolaise ».

Conforté par le succès de sa nouvelle création et surtout surpris par l’accueil chaleureux des Kinois, Olivier Tshimanga se dit encore plus déterminé à faire plus. Trois jours avant son concert, le tout premier qu’il livre en RDC de toute sa carrière lui paraissait un grand défi. Mais le guitariste avait aussi prévenu qu’il était de ceux qui osaient braver les lois établies quitte à se frayer une voie en dehors des sentiers battus. Lors de sa conférence de presse à l’Institut il avait déclaré : « J’aime bien la perfection, j’aime bien la différence. Ramener ce que l’on a pas coutume d’entendre, faire ce que les gens n’osent pas ou négligent en disant il ne faut pas essayer cela, c’est trop difficile ».

Egalement chanteur, le musicien se réjouit qu’à ce jour « plusieurs se reposent sur la guitare de Tshimanga » et lui emboîtent le pas. À reconnaître son « empreinte dans certains albums », il a dit son ravissement de la sorte : « J’ai eu du plaisir à entendre des guitaristes faire comme moi. Cela veut dire que je suis parvenu à influencer une certaine génération. Et je pense que ce sera bon pour la génération future car l’esprit de la Tshimangologie c’est de former des guitaristes et leur faire comprendre que seul le travail paye  ».

Par ailleurs, dans son optique qui consiste à « accompagner et encourager les jeunes talents », Olivier s’est dit enclin à donner un coup de pouce aux talents émergents. L’occasion offerte à Jewel Kanku d’assurer la première partie de son concert s’inscrit dans cette démarche. Une façon de faire qui manifeste aussi à quel point il est demeuré plus patriote que jamais même s’il a choisi la France comme seconde patrie. Pour

Nioni Masela