Au terme du projet lancé en mars 2016 sur l’« Amélioration de l’accès aux soins et soutien en faveur des enfants et adolescent infectés par le VIH/sida et leur famille dans la ville de Pointe-Noire », la Fondation AVSI a organisé le 25 février à l’hôtel Hilton, la cérémonie de clôture dudit projet, en présence des autorités municipaux et du représentant de l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Karl Rewart et du consul honoraire d'Italie, Domenico Giostra
La Fondation AVSI a piloté ce projet pendant quatre ans en partenariat avec l’ONG congolaise, Avenir Positif dans l'objectif d’améliorer la qualité de vie des enfants et adolescents (EAVS) infectés par le VIH/sida et leurs familles dans la ville océane à travers la prise en charge médicale, psychosociale, économique, éducative et la mise en place des activités génératrice de revenus. En effet, dans le cadre dudit projet, AVSI a, techniquement, accompagné deux associations congolaises qui œuvrent dans la lutte contre le sida à savoir, « Tayuwana », qui s’occupe des femmes séropositives et le club des jeunes à l’éducation sexuelle et à la santé. Au terme du projet cofinancé par l’Union Européenne à hauteur de 650milles Euro, Caterina Cipriani et son équipe ont apporté leurs Assistances soutenues durant le long du projet à 386 enfants et adolescents infectés.
Elle s’est félicité par ailleurs, de l’expérience acquis auprès des bénéficiaires du projet qui lui a permis de connaitre leurs problèmes, mais aussi de sceller le partenariat entre les différents protagonistes du projet et d’affermir des relations avec les directions départementales de la santé de Pointe-Noire, du Kouilou et des affaires sociales.
Ce projet qui s'achève le 29 février ouvre la porte à un autre projet dont la rédaction est attendue. « Nous avons travaillé ensemble pour apporter des solutions à un problème donné, et nous en avons découvert bien d’autres. Ceci étant, je pense que vous serez dans un avenir proche, grâce à la formation sur la gestion d’une subvention UE tenue courant janvier 2020, rédiger des projets allant dans ce sens », a-t-elle souligné la représentante de la Fondation AVSI qui appui la population congolaise depuis 2011 à travers des projets de développement durable dans plusieurs secteurs en mettant un accent particulier sur l’éducation. Caterina Cipriani a également remercié les différents partenaires pour leur soutien multiforme, et l’équipes d’AVSI pour sa disponibilité et son attention envers les bénéficiaires finaux du projet et les collègues des associations partenaires.
Prenant la parole, le représentant de l'ambassadeur, chef de délégation de l'Union Européenne au Congo Brazzaville, Kalr Rewar, a souligné que, « L’appui au secteur de la santé est une priorité commune du gouvernement congolais et des partenaires au développement. Elle trouve sa juste place dans les objectifs du développement durable que l’Union Européenne soutien à travers les différents suppléments", a-t-il dit avant d'ajouter que, l'Union Européenne cofinance non seulement des projets de lutte contre le Sida mais, œuvre aussi la lutte contre la tuberculose et le paludisme.
En effet, au regard des chiffres communiqués au niveau national par le Dr Cécile Mapapa, chef du programme national de lutte contre le VIH-sida, la représentante de la directrice de la santé de Pointe-Noire, Chantal Loubassou a indiqué que, la lutte contre le sida nécessite le changement de comportement et d’attitude. « Au vue de ces données, il faille reconnaitre que nous avons encore beaucoup à faire en matière de lutte contre le VIH/sida. Nous ne devons pas baisser les bras, mais devons encore rédiger plus de projet, chercher des finalement, les exécuter pour soulager les bénéficiaires et surtout empêchés des nouvelles contaminations ».
De son côté, Suzy Annick Makaya présidente de l'association, Avenir positif a indiqué que, le travail accompli par la Fondation AVSI et ses partenaire a permis d'atteindre les objectifs fixés à savoir, le renforcement des acteurs locaux, et des organisations de la société civile. Aussi, la formation sur la valeur de la vie et de la dignité humaine des personnes vivant avec le VIH. " Les Droits humains ont été promu, une autre association s'est impliquée à faire connaitre les droits et devoir des personnes vivant avec le VIH auprès des adolescents. Depuis septembre dernier, un adolescent formé par le réseau africain "Grandir ensemble" afin de représenter entant qu'ambassadeur, les (EAVS). L'une des ambassadrice de ce réseau à participé à la 6e conférence de reconstitution de ressource du fond mondial qui s'est déroulé en octobre dernier France", a-t-elle informé.
Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, le processus d'annonce a connu une augmentation significative d'adolescent connaissant leur statut sérologique. Une question crutiale qui permet la réduction des comportements à risque surtout pendant l'adolescence et d'accepter un traitement à vie. « En réalité la problématique de prise en charges des enfants et adolescents vivant avec le VIH/Sida est une question structurante qui impose à innover, à changer notre façon de penser. La transition de l’adolescent à l’âge adulte exige un accompagnement dont le fardeau de la stigmatisation, de la discrimination et de la déchirure du tissu familiale et social est important". a poursuivi Suzy Annick Makaya qui a aussi souligné que des multiples défis restent encore a mener.
En fin, les invités à cette cérémonie de clôture du projet en faveur des enfants infectés du VIH/sida ont assisté à la projection des actions menés sur le terrain par les différents acteurs.