La veille de la célébration du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le personnel féminin de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) accompagné du chef d'établissement SNPC Pointe-Noire, a fait un don de vivres et non vivres aux personnes incarcerées à la maison d'arrêt de la ville océane. La donation a été réceptionnée par le commandant Florent Marius Octave, directeur de cette structure
Composé de sacs de riz, des cartons de spaghetti, de poulets, de tomate, des bidons d’huile, des boites de conserve et de non vivres à savoir, des sauts de douche, assiettes et gobelet ainsi d’autres services d’aisance, ce don vient à point nommé a déclaré le commandant Florent Marius Octave Obonga qui a souhaité sa pérennisation. « L’initiative des femmes de la SNPC est louable. Et, si bon nombre d’entreprises paraétatiques ou privés volaient au secours à cette administration carcérale et notamment de nos concitoyens en détention dans une phase essentiellement conjoncturelle à cause de la crise mondiale, c’est un satisfecit, je suis très content car cela vient combler tant soi-peu nos attentes ».
Après l’accomplissement de leur action, ces femmes se sont dites très satisfaites d’avoir accompli un geste d’amour. « Nous avons l’habitude de faire les dons pendant les fêtes de 8 mars dans les maternités, les hôpitaux mais cette année nous avons pensé à la maison d’arrêt. Quand nous sommes venus visiter la structure, le directeur chargé des affaires sociales, nous a dit que c’était à point-nommé parce qu’ils étaient dans le désarroi. Après cette action, nous avons les sentiments d’avoir comblé un vide et nous sommes heureuse qu’ils soient content de notre geste surtout », a indiqué, Danielle Dinga Mboualé, contrôleur de gestion à la SNPC et déléguée du personnel.
Rependant à la préoccupation de la presse, le 8 mars, elle a précisé que : « Le 8 mars n’est pas la fête du pagne, mais un moment de s’asseoir pour faire le bilan de la lutte des femmes pour l’égalité. Il s’agit de regarder ce qu’on a déjà fait et réaliser ce qui reste à faire », a souligné Danielle Dinga-Mboualé qui a reconnu qu’au niveau de sa structure l’égalité n’est pas perceptible mais, il y a des femmes qui occupent des postes de responsabilité telle que, la directrice générale des hydrocarbures.
Prenant la parole à son tour, le chef d’établissement SPCN Pointe-Noire, Chritian Mabiala a noté que, ce sont les femmes qui ont eu l’idée de faire un don à la maison d’arrêt non seulement pour les prisonnier mais aussi à l’endroit de l’administration pour améliorer le condition de travail en leur offrant les bureaux et des chaises de bureau. « C’est un geste tout à fait généreux du personnel féminin de la SNPC ». Ce responsable a lui aussi souligné qu’il est difficile de respecter l’égalité dans cette entreprise pétrolière parce que sa nature fait appelle beaucoup plus aux métiers d’homme. « Jusqu’alors je n’ai vu aucune femme au niveau des services techniques, de forages et autres par absence de femmes qualifiées. Mais, elles sont présentes aux métiers supports tel que, l’administration », a-t-il renchéri.