Assemblée nationale : le Covid-19 a négativement impacté la huitième session ordinaire

Mercredi, Avril 15, 2020 - 16:49

Sur la vingtaine d’affaires inscrites à l’ordre du jour de la huitième session ordinaire administrative, seules les questions orales avec débat au gouvernement et la question d’actualité ont été organisées à la chambre basse du parlement.

Le président de cette institution, Isidore Mvouba, a reconnu que la moisson de la huitième session est des plus maigre sinon peu abondante de la quatorzième législature, du fait du Covid-19. Selon lui, l’action de l’Assemblée nationale s’est focalisée sur les dispositions à prendre pour garantir le fonctionnement harmonieux de l’institution, en ces temps de trouble.

« L’heure est grave, parce que personne, alors personne, n’avait imaginé, au début de cette huitième session, que la planète terre se trouverait confrontée à une pandémie extrêmement meurtrière, qui allait bouleverser, en trois mois, les équilibres du monde », a-t-il rappelé.

Insistant sur les ravages de la pandémie de Covid-19, Isidore Mvouba s’est interrogé si l’humanité vivait les temps derniers ou les temps de l’apocalypse. « Le monde vacille dans ses fondements. Le monde est à genoux. Faut-il croire à Nostradamus ? Un virus, venu des entrailles de l’inconnu, s’attaque à l’humanité de façon impitoyable. Le monde est désarmé, pris de court devant la virulence d’un mal cruel. Aujourd’hui, ce virus a occasionné des milliers de victimes. Le monde n’a jamais vécu pareille calamité. C’est l’hécatombe ! Le nombre de personnes infectées a dépassé la barre d’un million », a souligné le président de l’Assemblée nationale.

Ainsi, il s’est félicité des pistes de solution, sinon la stratégie de combat énoncée par le chef de l’Etat à travers du confinement, des mesures barrières, du Fonds de riposte au Covid-19, du Fonds national de solidarité, du couvre-feu.

« Ces mesures édictées par le président de la République sont les moyens idoines pour nous permettre de lutter, à armes égales, avec un virus qui a montré sa capacité extraordinaire de nuisance. Il s’agit de nous confiner, de rester chez nous, de respecter les mesures barrières, enfin, de préserver nos vies et de préserver les vies des autres. Voilà les armes indispensables pour venir à bout de ce virus immonde dont, malgré tout, il faut le dire, l’on peut guérir. Son taux de létalité n’est pas si élevé », a-t-il poursuivi, précisant que la chance du Congo et peut-être du continent réside dans l’implémentation efficiente des stratégies qui ont fait leurs preuves dans les pays ayant connu cette pandémie.

 

Parfait Wilfried Douniama
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Le bureau de l’Assemblée nationale/Adiac
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