Les commerçants musulmans se plaignent, le 30 juillet à Brazzaville, de la mévente observée sur le marché du mouton à la veille de la fête de la tabaski à cause de la crise sanitaire du coronavirus.
Depuis plusieurs jours sur le terrain l’offre est abondante, cependant, la clientèle est aux abonnés absents. Cette situation a obligé les éleveurs à vendent les agneaux de différentes races « à des prix oscillant notamment entre 65.000 francs et 250.000 francs CFA. Quand il avait l’argent, on vendait même jusqu’à plus d’un million de francs CFA mais là nous ne vendons que la moitié ou le tiers de nos revenus d’avant », a expliqué Moussa, un éleveur.
En revanche, le marché du mouton reçoit beaucoup de visiteurs mais très peu d’acheteurs. Les éleveurs espéraient, en vain, voir la tendance s’inverser avec le versement des salaires et aides de l’État.
Cette année, les milliers de musulmans s’activent pour fêter le sacrifice du mouton en famille à l’hinterland comme dans les deux grandes principales villes du pays en observation des restrictions de lutte contre la Covid-19, prises par le gouvernement.
En effet, la fête du sacrifice du mouton sera célébrée dans le contexte d'une augmentation de la circulation du Covid-19 au Congo, selon les autorités sanitaires.
Outre la mévente observée, les musulmans sont astreints à respecter les mesures sanitaires dont le contrôle du transport des animaux ainsi que religieuses pendant l’abatage du mouton.
En intimité familiale pour commémorer la Tabaski ,les musulmans promettent aussi d’observer les mesures de vigilance et de protection contre la Covid-19 telles que : respecter l'obligation du port du masque, se laver les mains régulièrement, éviter poignées de mains et les embrassades.
Signalons que la fête de la tabaski est observé par les musulmans pour commémorer la force de la foi d'Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte de sacrifier, sur l'ordre de Dieu, son fils Ismaël, dans la tradition judéo-chrétienne, le fils à sacrifier s'appelle Isaac.