Innovation:Brazzaville a abrité la semaine Scientifique et technologiques

Vendredi, Avril 25, 2014 - 16:15

La rencontre des hommes de science organisée du 14 au 18 avril, à l’auditorium des affaires étrangères et de la coopération a donné lieu à plusieurs actvités notamment le congrès panafricain d’éthique et bioéthiques, l’assemblée générale de l’accademie des sciences, la réunion de ministre de la science et de la technologie, le lancement officiel du prix Denis Sassou N’Guesso sur l’innovation et l’exposition des œuvres créatives des scientifiques, inventeurs et innovateurs.

La semaine de science, de la technologie et de l’innovation a été organisé par l’Union africaine et le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation dérigé par Bruno Jean Richard Itoua. Elle avait pour objectif de contribuer à l’émergence du Congo et de l’Afrique par la promotion du leadership des jeunes dans le devélloppement de la science, la technologie et l’innovation.

Les travaux ont  été ouverts par le ministre d’Etat, Florent Ntsiba représentant le Président de la république du Congo, Denis Sasou N’Guesso. Durant cinq jours, cette rencontre a été ponctuée de plusieurs allocutions accompagnée au rythme de la musique des artistes.

Le ministre Florent Ntsiba a fait des éloges à la science en citant énormément plusieurs pensées des philosophes relative à la science. Par exemple celle de Francis Bacon qui dit: «on ne commande à la science qu’en lui obéissant».

Au cours de l’atelier de mise en place du forum d’éthique de l’Afrique centrale du congrès panafricain d’éthique  et de bioéthique (Copab), les travaux ont été axés sur les organes, les textes et instruments de régulation en éthique dans la zone.

Pour le président de la Copab, le Pr. Pierre Effa l’intégration  de cet atelier à la semaine scientifique a offert une opportunité de l’installation des plates formes africaines d’Ethique.

Elle a permis également d’inaugurer le débat des scientifiques en vue de l’émergence en Afrique d’une humanité avancée à travers la maitrise du développement de la science, la technologie et l’innovation sur le socle des valeurs humaines fondamentales et universelles creuset du vivre ensemble de la communauté internationale et la construction de la paix et du développment pérenne pour tout le continent.

Quant à l’accadémie africaine des sciences (AAS) dirigé par le Pr. Ahmadou Lamine Ndiaye, cette  semaine a été l’occasion de procéder à la nomination  des nouveaux membres de l’académie, de désigner le Président Denis Sassou N’Guesso en qualité de membre honoraire de l’académie et d’ambassadeur africain de la science, la technologie et de l’innovation ainsi qu’à la remise du prix Olessegun Obasanjo au chercheur sud africain le Pr. Vinsf Pillay.

Au cours de la réunion des ministre en charge de la science et la technologie (Amcost) dont la présidence est assuré par le ministre congolais, Bruno Jean Richard Itoua, celle-ci  a permis d’exminer et approuver pour les dix prochaines années, la stratégie africaine pour la science, la technologie et l’innovation (STISA) 2024, en vue de son adoption par les chefs d’Etat de l’Union africaine.

Le commissaire aux ressources humaines à la science et à la technologie de l’Union africaine, Martial de-Paul Ikonga a rappelé la vision de l’Union africaine pour une afrique émergente.

D’après les objectifs de la semaine scientifique qui convergent avec celle de l’Unesco  sur la priorité Afrique n’a pas laissé indifférents la représentante de l’Unesco par intérime de l’UNESCO en République du Congo, Ana Elisa Santana Afonso  à  formuler  le vœu aux participants sur les recommandations afin de transformer la semaine scientifique en 365 jours par an, en faveur de la promotion de la science, la technologie et l’innovation.

Elle a souligné que la  stratégie opérationnelle de l’Unesco sur la priorité Afrique indique: « accroitre la part de l’Afrique dans la production scientifique mondiale est un défis majeur si le continent veut être un participant actif au marché mondial. Il est aujourd’hui impératif pour les pays africains de promouvoir la production et la reconnaissance des connaissances et savoirs par les africains ainsi que la valorisation des savoirs et systèmes de reconnaissance endogènes liant culture et développement».

Elle a, par ailleurs rappelé que l’apport et le soutien de  l’Unesco à l’Union africaine de placer les Sciences, les technologies et Innovation est au cœur du développement du continent.

 La directrice chargée de la politique scientifique et du renforcement des capacités, Lidia Brito a assuré de rapprocher le  continent africain et l’Amérique Latine et les Caraibes en matière de science, la technologie et l’innovation.

Notons que cette semaine est la deuxième du genre au Congo après celle  de 1987, renouvelée en 2005.

Un vernissage sur les œuvres des hommes de science

  L’exposition a consisté à faire valoir le savoir faire des scientifiques; chercheurs et innovateurs. Ce vernissage a donné l’occasion au  ministre de tutelle, Bruno Jean Richard Itoua et la délégation de l’Union africaine de visiter les stands de  la noix de cola d’Impfondo de son vrai nom scientifique le Carapa procera; l’énergie solaire, lampadaire système photovoltaïques avec robot arrêté et allumage automatique; de santé et nature ; la médecine traditionnelle intégrale; santé naturelle et le groupe de producteur ruraux les chips de Brazzaville.

Sur place, par le Dr. Dorothée Sianard a expliqué la l’utilité de la noix de cola d’Impfondo. C’est une plante consommée à Brazzaville autrefois à vertus controversées. Selon elle, cette plante riche en vitamine E, et elle est très importante pour la peau. A base de cette noix d’Impfondo, elles ont fabriqué des crème de jouvences, des savons avec ou sans glycérine; des détergents, pommade ainsi que des huiles.

Le Carapa de procera est également utilisé dans le traitement des hémorroïdes, des rhumatisme et crampes. Selon ces chercheurs, la plante et ses composantes ont été déjà breveté mais elle est à sa phase finale en vue de son autorisation sur le marché.

Au terme de la visite des stands, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a expliqué qu’à travers cet échantillon des produits comme des jus de fruits, des solutions à la santé, de ménage à la maison, des compotes, des petits mécanique sans courant permettent aux congolais de découvrir ce que c’est ce que la recherche et l’innovation.

Il assuré que le gouvernement aidera ces chercheurs, inventeurs et innovateurs à aller vers des brevets, des prototypes moderne, l’industrialisation, des procédés afin de contribuer à l’émergence d’une industrie congolaise innovante.

 

Lydie Gisèle Oko