L’administrateur-maire du deuxième arrondissement de Brazzaville, Simone Loubienga, a effectué le 9 octobre, en compagnie de la cheffe par intérim du district sanitaire de Bacongo, Sara Bakouetela, une visite dans quelques écoles publiques afin de s’enquérir des dispositions mises en place pour lutter contre la pandémie du coronavirus.
Du Lycée technique commercial 1er mai à l’école primaire des Trois francs, en passant par le lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza A et B et le CEG « Trois glorieuses », le constat est presque le même : des dispositions sont prises pour la reprise des classes dans le strict respect des mesures barrières.
Au lycée commercial technique 1er mai, le Dr Simone Loubienga et sa suite sont reçus par le proviseur, Parfait Faustin Boro qui a présenté le dispositif mis en place pour le lavage régulier des mains. S’agissant du respect des gestes barrières, le proviseur s’est focalisé sur la note de service du ministère en charge de l’Enseignement technique et professionnel faisant office de feuille de route pour la lutte contre le coronavirus.
« Pour combler le déficit en salles de classe, nous avons fait réparer les tables-bancs qui ne répondaient plus. Donc, des dispositions sont prises de telle sorte que nous ayons au maximum cinquante élèves dans une salle. Nous sommes prêts pour la rentrée du 12 octobre, tout en respectant la distanciation physique », a assuré Parfait Faustin Boro.
Au lycée Pierre-Savorgnan de Brazza A et B, le constat est presque le même. Mais des efforts restent encore à fournir dans l’acquisition des produits de désinfection et autres kits de lavage des mains. Profitant de cette visite, les deux proviseurs ont posé le problème d’interdiction des marchés dans les établissements d’enseignement général qui pourrait mettre à mal certains apprenants qui seront obligés d’aller à la faculté de droit pour s’alimenter.
Dans les autres écoles visitées, notamment Trois glorieuses et Trois Francs, toutes les conditions semblent être réunies pour accueillir des enfants dès le lundi. A en croire les responsables du CEG Trois glorieuses, cet établissement qui n’a pas des effectifs pléthoriques a pris toutes les dispositions. En effet, le nombre de salles de classe est passé de huit à douze pour recevoir cinquante élèves par salle, une seule vague.
Après avoir reçu les responsables des établissements publics et privés, organisé des séminaires de formation à l’endroit des points focaux écoles et remis des masques aux apprenants, Simone Loubienga a voulu toucher du doigt la réalité sur le respect des mesures barrières. Elle s’est félicité du travail effectué par les différents acteurs. Car pour une population d’environ 100 000 habitants, le deuxième arrondissement n’a enregistré que 147 cas positifs de Covid-19.
Invitant les élèves à s’approprier les mesures d’hygiène et à maîtriser les gestes barrières, Simone Loubienga a rappelé que la rentrée scolaire ne devrait pas être le point de départ de l’éclosion de la pandémie du coronavirus.