Dans le but de leur permettre de se prendre en charge, les femmes vulnérables, cheffes de famille ont suivi des formations gratuites dans divers métiers grâce au Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper) qui a, par ailleurs, mis à leur disposition, le 30 octobre, du matériel pour le lancement de leurs activités.
Près d’une vingtaine de femmes désœuvrées ont été formées pendant une année en couture, pâtisserie, coiffure, maraîchage… Le critère de sélection de celles-ci, tant à Brazzaville qu’à Pointe-Noire, a été le fait qu’elles élèvent seules leurs enfants. Aussi, la majorité d’entre elles en possèdent plus de cinq.
Pour leur permettre de mieux exercer, après la formation, des kits complets de leurs métiers, ainsi que la carte professionnelle délivrée par l’Agence nationale de l’artisanat ont été mis à leur disposition.
« Je suis contente de recevoir ces matériaux, puisqu’avec tout ceci, je peux commencer mon activité dès ce soir. Je promets d’en faire bon usage, car l’avenir de mes enfants en dépend », a déclaré Ornella Bazebimiata, l’une des bénéficiaires.
Pour sa part, le chef de coopération à la délégation de l’Union européenne au Congo, Karl Rawert, a invité ces femmes à valoriser leur nouveau métier. « Vous jouerez un grand rôle à la tête d’activités génératrices de revenus. Etre cheffe de famille, quelle qu’en soit la composition, c’est endosser un rôle de modèle. Soyez plus ambitieuses et donner le meilleur de vous », a-t-il signifié.
En rappel, le premier volet de ce projet de formation des femmes vulnérables, exécuté par la coordination nationale du Reiper et financé par l’Union européenne, prendra fin en 2023. Le conseiller aux affaires sociales de la ministre des Affaires sociales et de l'Action humanitaire, Florent Niama, a rappelé que cette initiative salvatrice s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de l’action sociale.