Le gouvernement a déposé, comme de coutume, des gerbes de fleurs dans les différents cimetières publics de Brazzaville en souvenir aux morts.
Le 1er novembre, fête en l'honneur de tous les saints(Toussaint), a été commémoré à Brazzaville et dans d’autres grandes villes du pays. Ainsi, quelques membres du gouvernement ont été désignés pour déposer des gerbes de fleurs dans les cimetières publics.
A la Tsiémé, par exemple, c’est la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, qui a effectué le geste. À Moukoundzi-Ngouaka, dans le 1er arrondissement, Makélékélé, c’est le celui des Zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki et à Itatolo, Dieudonné Moyongo, en charge de la Culture et des Arts.
Représentant le gouvernement au cimetière du Centre-ville, le ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, a rappelé le bien-fondé de cette fête. « C’est une journée de reconnaissance, c’est pour dire que la République n’oublie jamais ses enfants ».
Comme il fallait s’y attendre, la tâche n’a pas été aisée pour de nombreuses familles qui ont eu du mal à retrouver les tombes de leurs proches disparus, à cause de l'herbe qui a envahi les lieux ou encore du fait de la profanation. C’est le cas à Itatolo, dans le 9e arrondissement de Brazzaville et au cimetière de la Tsiémé, dans le 6e arrondissement, Talangai, où le lieu est en voie de disparition.