Dans la ville océane, depuis un temps, les moyens de transport en commun ne limitent plus le nombre de passagers comme prévu par le gouvernement.
En dehors des bus de la Société des transports publics urbains (STPU), communément appelés mal-à-l’aise, qui depuis fort longtemps transportent les passagers au-delà du nombre requis par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, les bus et les moyens de déplacement inter-quartiers (cent-cent), sont revenus au chargement habituel des passagers : 4 par siège dans les bus, notamment, soit dix-huit au total au lieu de deux par siège pour un total de dix.
En amorçant la première phase du déconfinement progressif, l’exécutif a limité les passagers à dix dans les bus de type "Hiace", deux par rangée dans les bus "Coaster" et trente dans les petits bus de la STPU , cinquante passagers dans les grands bus de la STPU et enfin à trois passagers, le chauffeur( y compris) pour les taxis.
Contrairement à la ville océane, à Brazzaville, dans les bus et coaters la mesure qui demeure en vigueur est respectée jusqu’aujourd’hui. Seulement, pour ne pas tourner à perte, les conducteurs ont alors segmenté les trajets, ce que la population appelle "demi-terrain".
A en croire certains transporteurs ponténégrins, c’est l’absence de la réponse adéquate: le relâchement à tous les niveaux qui justifient le fait de réprendre unilatéralement le transport avec un nombre de passagers comme la période d'avant la pandémie.