Dans presque tous les ronds-points et places publiques de la ville océane, les vendeurs à la criée et d’autres vendeurs ambulants exposent des cache-nez médicaux vendus sans aucune règle d’hygiène
La vente de ces cache-nez dont les sources d’approvisionnement ne sont dévoilées, pousse de nombreux ponténégrins à se poser mille et une questions sur la provenance de ces ceux-ci : « Où trouvent-ils ces cache-nez. Ces bavettes ne proviennent-elles pas de certains kits de dons offerts ? Si oui, alors quels sont ceux-là qui les sortent sans être inquiétés pour être vendus à ciel ouvert dans les ronds-points et d’autres nombreux espaces publics de la ville ? », s’est interrogé un taximan croisé au rond-point du lycée technique Poaty Bernard
Ces cache-nez d’une couleur verte avec des attaches blanches au niveau des deux extrémités ressembleraient à bien d’autres cache-nez reçus de certains donateurs. Ce commerce spontané qui prend corps sur certaines places publiques de la ville océane cause du tort aux couturiers nationaux en général et ponténégrins en particulier qui pour certains s’étaient déjà spécialisés dans la confection des cache-nez alternatifs en tissus.
Pour la jeune Pierrette Olga, vendeuse à la criée qui a refusé de communiquer son patronyme, cette débrouillardise de petit commerce les fait vivre du jour au jour, car les gens les achètent de plus en plus, puisqu’ils sont à usage unique, « Je sais où je les trouve, mais je ne pourrai pas vous le dire, car c’est pour moi un petit commerce passager qui me permet d’avoir un peu de sous », a-t-elle répondu de façon catégorique.
D’autres ponténégrins, interrogés sur la question, pensent que si ces cache-nez proviennent des dons, il serait mieux de les vendre à très bas prix ou encore de les distribuer gratuitement à la population, « Pourquoi ces cache-nez ne seraient-ils pas vendus à 100 FCFA tout le lot au lieu de vendre l’unité à 100FCFA ou à 50 FCFA », se demandent ces ponténégrins