Bouansa: des jeunes sensibilisés sur la sexualité et les antivaleurs

Jeudi, Décembre 17, 2020 - 12:30

Cette sensibilisation s’est faite dans le cadre d’un forum de la jeunesse qu'organise le diocèse de Nkayi. Dans la communauté urbaine de Bouansa qui fait partie dudit diocèse, les activités dans ce cadre se sont déroulées dans l’enceinte de la paroisse Saint Jean Baptiste.

Prévu pour être une activité diocésaine que devait abriter Bouansa, ce forum se déroule dans chaque paroisse dudit diocèse. Cela, pour respecter les mesures destinées à contrer la pandémie de Covid-19. A la paroisse Saint Jean Baptiste, l’évènement s’est déroulé du 11 au 13 décembre. Il a réuni les jeunes autour de plusieurs activités. Les sensibilisations faites dans ce cadre ont aussi connu la participation des adultes intéressés par les 3 thèmes retenus à savoir : la sexualité et les Infestions sexuellement transmissibles, les jeunes catholiques et les antivaleurs et l’Eglise Catholique face à l’idolâtrie. Thèmes retenus pour aider les jeunes de plus en plus animés par des comportements inciviques et une sexualité précoce et souvent sans contrôle.

Ceux-ci (les thèmes) ont été respectivement développés par Edgard Nguimbi, assistant au Centre de santé intégré (CSI) de Bouansa, Guy-Noël Bakala directeur de l’école primaire de Kimpambu-Kayes et l’abbé Actirus Thibaut Ngouala, vicaire et aumônier paroissial de la jeunesse de Saint Jean Baptiste. Au cours des sensibilisations, faites images à l’appui, les participants ont été instruits entre autres aux risques et conséquences d’une sexualité irresponsable (grossesses non désirées, IST…), aux différents types de IST (VIH, Syphilis, blennorragie...), à leurs conséquences (stérilité, mutilations génitales…) et aux mesures préventives (usage du préservatif, abstinence, fidélité, hygiène, utilisation uniques des objets tranchants, test de dépistage).  Il a aussi été souligné que outre le VIH, les autres IST ont des traitements curatifs qui doivent être suivis en couple.

La question de la sexualité selon la Bible a aussi été évoquée dans ce cadre, l’abstinence et surtout la fidélité ont été conseillés et les relations sexuelles hors mariages déconseillées.  A la question de savoir à quel moment la confiance peut s’installer dans un couple, Monsieur Nguimbi a  insisté : «C’est après que le couple ait fait un bilan médical ou examens prénuptiaux. Ces examens conseillés par l’Eglise mais aussi des médecins sont très importants et devraient obligatoirement être faits avant le mariage. Ils permettent de connaitre l’état de santé de chacun et de prendre des précautions pour éviter le pire».

Pour ce qui est du thème sur les antivaleurs, l’auditoire a été invité à lutter contre ces maux qui sont aussi contraire à la volonté de Dieu et à la loi morale (la fraude, la corruption, l’esprit de supériorité, l’orgueil, la haine, l’égoïsme …). Les jeunes ont appelés à lutter contre ces antivaleurs. Concernant l’idolâtrie, il a été expliqué que ce sont les images ou statues qui entrent en concurrence avec Dieu, des objets qui ou créature considéré comme sacrés et doué d’un pouvoir quelconque.  «L’injonction de statue n’est pas absolue car c’est le même Dieu qui demande à Moïse de fabriquer un serpent en airain dans nombres 21 versets 18 à 19. Il y a aussi la fabrication de 2 chérubins dans exode 28 versets 18 à 19. Cependant, ces statues voulu par Dieu sont des signes de sa présence protectrice et salvatrice destinée à éveiller la foi et la confiance des israélites» a expliqué l’abbé Actirus Thibaut Ngouala.

Les jeunes ont été appelés à un comportement responsable face à la sexualité, à lutter contre les antivaleurs et l’incivisme et à garder leur foi en Dieu. Louant l’initiative du diocèse de Nkayi, un participant adulte a souhaité que ce genre d’activité très rare à Bouansa puissent être régulièrement organisées mais par cible (adultes, adolescents, jeunes). Les jeunes eux se sont réjouis d’apprendre qu’une sexualité irresponsable comporte beaucoup de risques qui peuvent sur leur santé, leur vie et même leur avenir et que lutter contre les antivaleurs est une manière de contribuer au développement du pays et une manière de faire la volonté de Dieu.

Le forum de la jeunesse a aussi été marqué par la rencontre des jeunes de la Commission diocésaine pour la pastorale de l’enfance et de la jeunesse (CDPEJ) avec ceux de la Commission paroissiale pour la pastorale de l’enfance et de la jeunesse (CPPEJ), ainsi qu’un concert de chants des mouvements de l’enfance. L’évènement a été clôturé par une messe d’action de grâce.  

Lucie Prisca Condhet N’Zinga
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