A cause du rebond de la covid-19, la Coordination nationale de gestion de la pandémie a décidé d’un confinement général les 25 décembre 2020 jour de Noël et 1er janvier 2021 jour de Nouvel An. Les avis des Congolais divergent face à cette situation qui sera une grande première.
« Les deux fêtes sont des occasions pour réaliser de grandes recettes. Cette décision qui vise à protéger la population sur le plan sanitaire nous pénalise économiquement. Ce sera difficile », a expliqué Yannick Zola, un photographe évoluant à Brazzaville, qui n’aura pas la possibilité de voir les clients défiler devant son objectif pour immortaliser les fêtes de fin d’année du fait du confinement. Les transporteurs en commun et bien d'autres commerçants qui réalisent de gros bénéfices à cette période abondent dans le même sens car souvent dans la matinée du jour de Noël, nombreux font des courses, des achats divers avant la célébration proprement dite.
Pourtant, certains citoyens estiment que la décision du confinement est tombée à pic d’autant plus que la célébration des deux fêtes sera très économique. « Nous allons privilégier l’essentiel en évitant les dépenses inutiles », a indiqué un père de famille visiblement coincé dans les calculs sur les préparatifs des fêtes.
Un jeudi particulier
Le jeudi 24 décembre, le couvre-feu débute à 20 heures. Le mercredi 23 les marchés domaniaux sont restés fermés conformément aux mesures de lutte contre la covid-19. Cela dit, l’affluence sera très grande le jeudi dans les marchés. Les moyens de transports seront davantage difficiles avec le phénomène de demi-terrain. Chacun voudra, en effet, profiter de faire le paquet des approvisionnements puisque les restaurants et les bars seront ouverts jusqu’à 19 heures uniquement pour les livraisons à emporter comme le précise le communiqué de la quatorzième réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de covid-19.
Les 25 décembre 2020 et 1er janvier 2021, ce sera pour la première fois que les Congolais passent les deux fêtes dans le confinement général. La pandémie continue donc de modifier le mode de vie de la population.