La situation s’imposerait également aux gardes-malades et tous les visiteurs pour utiliser les toilettes qui sont encore d’usage au sein de cette formation médicale.
Des informations glanées à l’hôpital général de référence (HGR) de N’djili, au quartier 7 de cette municipalité, indiquent que l’utilisation des latrines au sein de cette formation hospitalière est payante, même pour les malades qui y sont internés et leurs gardes. «Pour vider le vase du malade, je dois payer, à chaque occasion, cinq cents francs congolais. Il en est de même si je vais, moi-même, me soulager », a expliqué un garde-malade.
Abordé sur la situation, un des membres du personnel de cet hôpital explique que ces frais servent à l’entretien de ces lieux d’aisance que l’on doit maintenir propre en vue de faciliter leur utilisation par les malades et ceux qui les gardent. Mais, de leur côté, les malades et autres personnes, qui ont pu donner de la voix dans le cadre de ce sujet, trouvent inconcevable cette obligation de faire payer aux malades internés dans cet hôpital leurs gardes ainsi que toutes les autres personnes l’utilisation des latrines. « Pour les malades et leurs gardes, tous ces frais devraient être couverts par la facture qui devra être honoré avant de quitter ces lieux alors que pour les autres visiteurs, un hôpital est un lieu public où devrait être également assurée la remise en conditions par des latrines propres et prêtes pour l’utilisation », a soutenu ces sources.
Le passage avec des vases devant les visiteurs
Selon ces informations, les malades internés au sein de cet hôpital, dans les bâtiments comme celui qui abrite les soins intensifs, sont obligés de traverser toute la cour avec leurs vases pour les vider dans ces latrines payantes se trouvant derrière les bâtiments « comme chez la grand-mère ». Cette situation serait due par le fait que les toilettes construites près des pavillons sont toutes fermées et hors d’usage. Cette dénonciation constitue, ont pensé ces sources, un cri d’alarme lancé en direction des autorités sanitaires en vue de mettre fin à cette situation qui n’honore pas cette formation médicale, qui est un hôpital de référence, ni la ville-province de Kinshasa et le pays tout entier.