Face aux animateurs des structures sous tutelle, le 8 janvier à Brazzaville, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a décliné les priorités de l’année qui vient de commencer en les appelant à être à la hauteur de la tâche.
L’agenda 2021 du ministère de la Recherche scientifique est faite de plusieurs actions à concrétiser au cours du premier trimestre. Il s’agit notamment de l’inauguration du Centre de recherche et d’excellence pour les énergies renouvelables à Oyo dans le département de la Cuvette. Le président de la République posait la première pierre de cette infrastructure le 13 mars 2018.
Par ailleurs, le 29 janvier 2021, l’Institut géographique ational (IGN), procédera à la présentation de la carte touristique de Pointe-Noire et ses environs. Avant le 20 du même mois, du matériel de recherche médicale reçus de l’Agence internationale de l’énergie atomique sera mis à la disposition de l’Institut national de recherche en sciences de la santé et de la Fondation congolaise pour la recherche médicale du Pr Francine Ntoumi.
La direction de l’Institut national de recherche agronomique devrait, quant à elle, s’atteler à créer les conditions de la recherche agronomique et de la culture de l’Artemisia, une plante dont les vertus médicinales soignent plusieurs pathologies dont le paludisme, première cause de mortalité dans le pays.
Sur le plan législatif, les chefs des structures de recherche travailleront à la refonte de la loi de 1995 portant orientation de la politique sur la recherche scientifique et l’innovation technologique. « Les chefs des structures de recherche doivent privilégier les jeunes, surtout les femmes dans le quota de quarante places réservées au ministère de la Recherche scientifique pour le recrutement à la fonction publique », a instruit le ministre.
Il a reconnu que l’année 2020 a été difficile du fait de la pandémie de covid-19 et de ses conséquences. « Cet ennemi invisible est venu changer tout le dispositif mais qui, à son corps défendant, nous a aussi permis de connaître nos forces et nos faiblesses. La covid-19 a révélé les grandes limites que nous avons, il a donc été pour la recherche scientifique, une opportunité », a-t-il dit, appelant les chefs des structures de recherche à poursuivre le travail dans le strict respect des mesures barrières.
Les responsables des Instituts de recherche en sciences de la santé ; en sciences exactes et naturelles ; de recherche forestière ; de recherche Agronomique ; de l’Institut géographique national ; des Instituts nationaux en sciences de l’ingénierie, innovation et technologique ; de recherche et d’étude en sciences sociales et humaine ; de documentation et de l’information scientifique et technique et de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation ont donc l’obligation des résultats.