Alcool : un verre par jour augmente le risque de fibrillation atriale

Message d'erreur

  • Warning : array_key_exists() expects parameter 2 to be array, null given dans theme_image_formatter() (ligne 605 dans /var/www/adiac/modules/image/image.field.inc).
  • Warning : array_key_exists() expects parameter 2 to be array, null given dans theme_image_formatter() (ligne 605 dans /var/www/adiac/modules/image/image.field.inc).
  • Warning : array_key_exists() expects parameter 2 to be array, null given dans theme_image_formatter() (ligne 605 dans /var/www/adiac/modules/image/image.field.inc).
Vendredi, Février 5, 2021 - 13:18

La consommation d’alcool favorise la fibrillation atriale, trouble du rythme cardiaque. Et pas besoin d’abuser des vins, bières et autres cocktails pour voir ce risque pointer le bout de son nez.

Principal facteur de risque d’AVC*, la fibrilation atriale se caractérise par une fréquence cardiaque irrégulière et anormalement rapide. Les symptômes caractéristiques ? Des palpitations, des essoufflements, des douleurs à la poitrine, des évanouissements, une faiblesse, des étourdissements et de la fatigue. Cette arythmie peut se déclarer en présence de plusieurs facteurs de risque** liés à l'hygiène de vie : le surpoids, l’obésité, la consommation excessive de café, le tabagisme, l’usage de drogues… mais aussi l’alcool.

Et les gros consommateurs ne sont pas les seuls concernés. Pour le prouver, des chercheurs allemands (Hambourg)*** ont étudié les dossiers médicaux de 107 845 volontaires recrutés au Danemark, en Finlande, en Italie, en Norvège et en Suède, entre 1982 et 2010.

Un verre par jour augmente le risque de 16%

Résultats, 5 854 cas de fibrillation atriale ont été rapportés. Comparés aux abstinents, les personnes buvant un verre par jour ont 16% de sur-risque de souffrir d’une fibrillation atriale. Une donnée établie à 28% à partir de 2 verres par jour, à 47% à compter de 4 verres quotidiens. Dans l’étude, un verre d’alcool correspondait à un petit verre de vin (120 ml), à une bière (330 ml) ou à 40 ml de spiritueux.

« Voilà de quoi remettre en question certaines recommandations selon lesquelles un verre de vin par jour c’est bon pour le cœur », atteste le Pr Renate Schnabel, principal auteur de ce travail observationnel. « A mon sens, ce genre de phrases ne pourront être relayées sans informer sur les risques associés à une consommation même modérée d’alcool. »

En revanche, l’étude présente un léger biais. « Les quantités d’alcool consommées étaient rapportées par les volontaires eux-mêmes, avec un risque de minimisation donc. »

 

Durly Emilia Gankama
Notification: 
Non