Dix-sept « bébés noirs » arrêtés à Brazzaville par la police seront présentés au procureur de la République pour répondre des chefs d’accusation mis à leur charge.
Les dix-sept jeunes bandits, opérant dans les gangs communément appelés « bébés noirs », ont été présentés à la presse le 22 février par le directeur départemental de la Police de Brazzaville(DDP-B), le colonel Jean Pierre Okiba. Au quartier Mikalou, dans le sixième arrondissement de la capitale, ces enfants avaient, en effet, agressé une jeune femme à l'aide des armes blanches au point de couper une partie de son sein gauche. Ils ont aussi emporté son téléphone portable et une somme de 61000 francs CFA.
« Parmi ces 17 bébés noirs arrêtés par la police, figurent 3 filles, dont l’âge varie entre 13 et 16 ans. A cet âge-là, elles devraient être à l’école, mais ont opté d’intégrer le groupe des criminels. On se demande si les parents ont réellement le contrôle de leurs enfants », a indiqué le colonel Jean Pierre Okiba. Le DDP-B a, par ailleurs, interpellé les parents pour veiller à l’éducation de leurs enfants afin qu’ils ne soient pas tentés d’intégrer les groupes de bandits communément appelés « bébés noirs » ou « Kuluna ».
Vraisemblablement, il n’est pas rare de constater que les malfrats arrêtés et parfois condamnés par la justice se retrouvent des jours après dans les rues pour agresser à nouveau. Sur la question du relâchement des bandits arrêtés, le colonel Jean Pierre Okiba a souligné que cela ne relève pas de la police.
Les présumés coupables arrêtés seront présentés au procureur de la République pour la suite de la procédure.