Dans la matinée du lundi 5 mai, l’information a circulé de bouche à oreilles et par des messages téléphoniques, qu’une patte de farine servant à la fabrication du pain dans une boulangerie à Mikalou à Talangai, dans le sixième arrondissement a été empoisonnée et auraient occasionnés des morts.
Deux heures après, une jeune fille âgée de 23 ans vivant à Talangai et un garçon de 17 ans à Diata dans le premier arrondissement Makélékélé ont été admis au service d’urgence du centre hospitalier universitaire pour des douleurs abdominales, vertiges et mal d’estomac après avoir consommé le pain.
Après l’examen clinique réalisé par le Dr. Thierry Gombet des services d’urgence du centre, il a expliqué devant les services de police et du commerce que l’examen clinique s’est avéré strictement normal du point de vue cardiaque ; pulmonaire que neurologique et ne révèle aucun problème d’intoxication.
«Quand on a une intoxication on ressent des choses de brutales qui pourront être : la diarrhée ; les vomissements ; les douleurs abdominales ; douleurs musculaires, etc. Pour ces cas, il est possible compte tenue de la situation des faits que c’est une forme de psychose», a t-il indiqué.
Il a conclu entend que 1er vice président des droits de l’homme en ces termes : « toutes les opérations doivent se faire dans le respect des droits des gens et dans la dignité des autres. Tout ceci apaise par tout le monde. C’est normal que dans un pays qu’on ne fasse pas de complaisance au grand banditisme. Mais la lutte contre ce phénomène doit se faire dans le strict respect du droit de l’homme et de la dignité humaine».