Aux dernières nouvelles, le concert de casseroles lancé le 26 mars devant la direction de l’entreprise Pellegrin par dix-neuf agents abusivement licenciés à la Société de restauration collectif évoluant dans les plateformes pétroliers d’Eni-Congo, réclamant leurs droits impayés a été suspendu ce 30 mars en attendant la poursuite des négociation entre l’entreprise et la confédération syndicale des travailleurs
Dix-neuf agents parmi eux, dix abusivement licenciés sans dossier économique et neufs personnes vulnérables mis momentanément à l’écart par mesure de protection sociale suite à la venue de la pandémie de coronavirus et ensuite mis hors des effectifs de la société sollicitent la négociation directe avec le directeur de la société.
Ils s’expliquent. « Le 3 juillet, il y a eu une demande de licenciement économique par la direction Péllegrini mais, malheureusement avec preuve ce licenciement était enrayé et la direction départemental du travail par procès-verbal avait demandé la réinsertion des 10 personnes concernés sur ce licenciement faute de l’absence du dossier économique mais, jusqu’à ce jour ces dix personnes sont restés à la maison avec un demi salaire de base octroyé par la direction qui finalement et unilatéralement avait décidé de licencier ces personnes sans l’avis de l’inspection du travail », a indiqué Jean-Claude Kelouka qui dit qu’après s’ajoute le problème des personnes vulnérables.
« Ensuite, le 30 avril explique –t-il, la société Eni-Congo avait demandé par rapport à la venue de la pandémie de protéger les personnes qui avaient les antécédents de maladies pour protection jusqu’à l’apaisement de l’épidémie mais, malheureusement, le 13 juin, la société nous brondi les lettres de chômages techniques. Pourtant ces personnes sont venues à la société en bonne santé et que la société a rendu malade. Nous sommes allés vers la direction du travail qui a statué qu’étant donné que Pellegrini n’a pas un dossier financier économique qui lui autorise de licencier le personnel, il faut alors procéder à la séparation par consentement mutuel avec les travailleurs puisque leur poste ont été remplacés par les temporaires », a-t-il signifié et de poursuivre que malgré tout, le directeur de la société Pellegrini, Glaudo Sergio a refusé de les entretenir. Cependant, il a délégué son chef du personnel, Moufoukou Prudent pour leur proposer deux mois de salaire malgré l’insistance du directeur de travail à la société de négocier avec les travailleurs.
Mécontents face au non-respect du code de travail congolais, qui demande à l’employeur de négocier directement avec les travailleurs, ils ont décidé de manifester devant l’entreprise après avoir saisi toutes les instances nécessaires. « Nous manifestons pour demander à la société de respecter le code du travail congolais. Nous voulons que le directeur revienne sur la table de nagociation. Nous ne sommes pas là pour casser ni pour taper les gens ».
Soulignons qu’aux dernières nouvelles, la manifestation a été suspendue en attendant la poursuite des négociations entre le syndicat et la société.