Plusieurs personnes souhaitent arrêter de fumer sans pour autant y parvenir. C’est votre cas ? Voici dix conseils de bon sens pour « tenir le coup » tout en gardant votre bonne humeur.
Restez motivé ! Recensez toutes vos motivations. Toutes les raisons pour lesquelles vous vous êtes dit un jour : « Demain j’arrête ! » La motivation financière est déjà un premier pas. Imaginez : avec une moyenne de trois paquets par semaine, vous en êtes déjà à 30 euros… soit 120 euros par mois ;
- Choisissez le bon moment. Fixez-vous une date butoir. Pensez-y. Visualisez votre futur état de non-fumeur ;
- Prévenez votre entourage. Il excusera plus volontiers vos éventuelles sautes d’humeur… et cela vous empêchera de rechuter à la première difficulté ;
- Arrêtez-vous totalement. Evitez l’arrêt progressif. « Aujourd’hui un demi-paquet, demain cinq cigarettes… ». Le Comité national contre le tabagisme rappelle « qu’il est plus facile de s’arrêter radicalement, en une fois » ;
- Bien évidemment, supprimez les tentations. Les paquets qui traînent, les briquets, les cendriers ne seront que des piqûres de rappel de votre vilaine habitude ;
- Entraînez votre inconscient. La méthode Coué, vous connaissez ? Répétez-vous que vous avez pris la bonne décision et insistez sur les bienfaits que vous allez en retirer ;
- Restez zen. Vous n’êtes pas à l’abri de coups de gueule passagers. Respirez et décontractez-vous ;
- Attention aux kilos. Le manque de nicotine aura sans doute pour effet une « razzia sur la bouffe ». Améliorez donc votre alimentation. Plus saine, elle réduira la fatigue nerveuse inhérente à l’arrêt. Elle fera également disparaître votre envie de tabac ;
- Bougez-vous. Reprenez une activité physique régulière ;
- Profitez ! De votre temps libre, des sommes économisées, des nouveaux loisirs que vous pourrez vous offrir… Après tout, les cinémas et autres musées sont de nouveaux ouverts !
… Six bonnes raisons d’arrêter
Mieux que de longs discours, voici quelques chiffres qui vont finir de vous convaincre :
- Après 48 heures, le goût et l’odorat s’améliorent, et les terminaisons nerveuses des papilles gustatives commencent à se réhabiliter ;
- A trois jours, la respiration devient plus facile ;
- Après deux semaines, la toux et la fatigue diminuent ;
- Un an de sevrage sera nécessaire pour que le risque d’infarctus du myocarde soit diminué de moitié, et pour que celui d’accident vasculaire cérébral redevienne identique à celui d’un non-fumeur ;
- Après 5 ans, votre risque de cancer du poumon sera divisé par deux ;
- Et il vous faudra 10 à 15 ans après la dernière cigarette, pour que votre espérance de vie redevienne similaire à celle des non-fumeurs.
Cependant, la volonté seule ne suffit pas toujours. Un suivi médical est souvent nécessaire. Les conseils d’un médecin vous aideront par exemple à conforter votre motivation. Il vous orientera aussi dans la gamme des traitements disponibles, patchs, gommes à mâcher…