En séjour de travail dans le département des Plateaux, du 13 au 17 juillet, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa, n’est pas partie mains vides à la rencontre de la population vulnérable du village Bènè, à quelques encablures de Gamboma, où règne une cohabitation parfaite entre Autochtones et Bantous. Des sacs de riz, des bidons d’huile végétale, des cartons de poisson salé, qui ont été remis à la population permettra, tant soit peu, de réduire les charges de leur portefeuille ou panier de la ménagère. Tout comme des non vivres et produits de protection contre la Covid-19 au moment de la multiplication des variants.
Par ailleurs, pour faciliter l’enregistrement de naissances des enfants autochtones, la ministre a mis à disposition des autorités locales des registres y relatives. L’initiative vise, en effet, à lutter contre le phénomène de l’apatridie: le fait de n’avoir pas de nationalité qui compromet l’accès à l’éducation, la santé et plusieurs autres droits.
Le chef du village, Honoré Nguié, a salué l’initiative de la ministre et a plaidé pour une meilleure représentativité des autochtones dans certaines institutions ou administrations publiques.
Dans toutes les localités où elle est passée, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire a visité des populations vulnérables et a échangé avec les bénéficiaires de "Lisungi" pour se faire une idée des activités génératrices de revenus que réalisent ces derniers.