Examen d’Etat : les bébés « lilis » détectés par des contrôles

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Mardi, Août 31, 2021 - 12:00

Les résultats de certains examens d’Etat de l’année scolaire 2020-2021 finissant en l’occurrence ceux du baccalauréat général et du baccalauréat technique qui placent les départements comme celui de Pointe-Noire au bas de l’échelle montrent que l’affaire bébés « lilis » a échoué

Pour le baccalauréat d’enseignement technique et professionnel par exemple, sur un effectif de 19.231 candidats présents au déroulement dudit examen, 6.558 candidats ont été déclarés admis. Ce qui revenait à dire que le taux d’admission a considérablement baissé, puisqu’il est passé de 55,26% pour l’année scolaire 2019-2020 à 34,10% en 2020-2021.

De la même manière, on a noté, un faible pourcentage d’admission au baccalauréat général qui n’a pas atteint les 50%, il a varié entre 30 à 32%, c’est-à-dire sur un effectif de près de 93.000 candidats présents audit examen d’Etat, à peine 19.000 candidats sont sortis tête haute. Pour le commun de mortel, ces résultats sont la résultante des nouvelles stratégies mises en place par le système éducatif national pour redonner aux examens d’Etat leur valeur digne.

Ainsi donc les slogans des élèves paresseux tels que : « tanga o comprendre », « yiba ozua examen » qui signifie littéralement, « on ne lit que pour comprendre, mais pour réussir à un examen, il faut tricher » ont été arrêtés net par la présence sur les lieux du déroulement desdits examens des services de la commission de lutte contre la fraude et la corruption. Leur présence a arrêté les « bébés lilis », autrement dit des bouts de papiers que les élèves entrent fugitivement avec dans les salles d’examen pour tricher.  

Et aussi de la même façon, plusieurs candidats mercenaires qui ont voulu composer à la place des vrais candidats moyennant des arrangements monétaires ont été rattrapés par ladite commission. Alors, comment comprendre qu’une grande ville comme celle de Pointe-Noire où tous les enseignants de toutes les matières sont bien là, sort le dernier département avec un pourcentage qui laisse à désirer à un examen d’Etat comme le baccalauréat général. « Ces élèves étaient habitués à la facilité, au lieu de lire et comprendre leurs enseignements, ils ne rêvaient qu’aux bébés lilis. Les bébés lilis ont été inactifs pour favoriser leurs papas tricheurs », a déclaré un professeur d’un lycée privé de Pointe-Noire

Faustin Akono
Légendes et crédits photo : 
Photo Adiac: photo archive lors du déroulement du baccalauréat technique 2020-2021 à Pointe-Noire
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