La Représentante de la Banque mondiale au Congo, Ouatara Korotoumou a indiqué le 22 septembre, que le Projet de développement de compétence pour l’employabilité (PDCE) vient d’obtenir un financement additionnel de 15 millions de dollars.
Ouatara Korotoumou a annoncé l’aide de son institution à la sortie d’audience avec le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.
Ce financement poursuit-elle, donnera l’opportunité à plus de 5000 jeunes pour la formation dans le cadre du PDCE. Selon elle, la demande est très forte car le projet a déjà reçu plus de 300 candidatures.
« Nous avons tenu à féliciter le ministre de sa nomination au gouvernement ainsi que pour les résultats très probants atteints pour ce projet dans lequel le Congo a pu former plus de 5000 jeunes en milieu vulnérables parmi lesquelles 44% sont les filles », a-t-elle déclaré.
En effet, poursuit-elle, les deux parties ont également discuté sur le projet de capital humain pour lequel la banque mondiale est en préparation avec le gouvernement congolais.
Dans ce contexte, précise la représentante, la Banque mondiale voudrait capitaliser sur les acquis du projet ainsi que dans la cadre d’un projet en préparation sur le développement du capital humain.
Par ailleurs, elle a assuré que son institution mettra à profit tous les enseignements qui ont été tirée du PDCE.
La coordonnatrice des programmes éducation, santé, protection sociale et emploi du groupe de la Banque mondiale, Carine Clert explique pour sa part, qu’elle accompagne ses collègues dans le dialogue avec le gouvernement congolais afin de renforcer le capital humain comme une composante essentielle dans la croissance inclusive du pays.
« Le capital humain concerne la formation professionnelle, la santé, l’éducation et la nutrition dès la naissance de l’enfant. Le projet va aider grâce à la protection sociale et le projet Lisungui les personnes les plus pauvres à continuer d’investir dans le capital humain y compris dans leur jeunes et également à étendre la couverture de tout ce qui a été fait dans le PDCE pour accompagner les jeunes, les familles avec des opportunités économiques pour améliorer leur niveau de revenus et de compétences», a-t-elle dit, soulignant « l’importance de la mobilisation des partenaires pour les projets innovants afin de contribuer à la richesse des jeunes ».
En rappel, le PDCE vise à promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables.
Au total, plus de 15 000 jeunes vivants dans les zones urbaines : Brazzaville et Pointe-Noire devraient être formés dans plusieurs domaines : la menuiserie, maçonnerie, couture, hôtellerie métier du froid et bien d’autres.