Recette : salade de pommes de terre
Temps total : 35 min
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 20 min
Ingrédients pour six personnes
- 400 g de jambon blanc (ou autre charcuterie)
- Trois tomates
- 600 g de pommes de terre à chair ferme
- 100 g de cornichons au vinaigre
- Un oignon rouge
- Trois œufs + un jaune d'œuf
-ciboule
-20 g de moutarde forte
-20 cl d'huile d'arachide
-Trois pincées de sel fin
-1 g de poivre blanc
Préparation
Commencer par laver et éplucher les pommes de terre. Dans un grand volume d'eau froide, plonger les pommes de terre, saler puis porter à ébullition. Réduire la source de chaleur, puis cuire les pommes de terre à frémissement et sans ébullition pendant 20 mn. La preuve de la pointe d'un couteau doit s'enfoncer facilement dans la chair pour confirmer la cuisson.
Puis égoutter et tailler les pommes de terre en gros dés. Plonger les œufs pendant 8 mn dans un grand volume d'eau bouillante, puis les rafraîchir.
Rincer les œufs sous un filet d'eau froide, enlever la coque et couper en quartiers. Éplucher l'oignon, puis ciseler finement la ciboule. Laver les tomates et retirer le pédoncule, puis les couper en quartiers et les réserver. Égoutter les cornichons et les couper comme sur la photo. Couper également les tranches de jambon blanc en gros dés.
Enfin, dans un grand saladier, réunir le jaune d'œuf avec la moutarde. Assaisonner, puis fouetter énergiquement tout en ajoutant progressivement l'huile. Rectifier la teneur en sel et en poivre, puis ajouter tous les ingrédients et bien mélanger.
Servir très frais.
Bonne dégustation!
Samuelle Alba
Plaisirs de la table : A la découverte du topinambour
Cette semaine, nous partons à la recherche de légumes ou de fruits qui tendent à disparaître ou des aliments qui ont été tout simplement oubliés des étals des marchés d’ici et d’ailleurs. Découvrons-les ensemble.
Dans cette première partie consacrée à ces petits délices du passé, le topinambour est classé dans la catégorie des légumes, c’est en fait une espèce de tubercule vivace qui s’adapte parfaitement au froid.
De son nom scientifique l’helianthus tuberosus, le topinambour possède plusieurs autres appellations assez drôles et rares. En effet, il est aussi appelé artichaut de Jérusalem, poire de terre, truffe du Canada ou encore soleil vivace. Ces différentes désignations font pour autant bien ressortir le fait qu’il s’agit bien d’un aliment unique.
Appartenant à la famille des astéracées, de la même branche botanique que le tournesol, ce tubercule est riche principalement en insuline. Il se déguste de diverses manières, dans des préparations chaudes ou froides d’où il n’est pas impossible de le retrouver dans des compositions de salades, par exemple, ou sous forme de purée ou sous forme de frites.
D’autres facilités de préparation sont à rechercher dans la forme de présentation. Râper, couper en lamelles et quelque fois même cru, il se prête à toutes les imaginations possibles.
Sauté au beurre ou encore sous forme de beignet, l’aliment de cette semaine ne manquera pas de sublimer les convives à table.
Comme pour tout ingrédient, celui-ci aussi ne manque pas de surprendre de par ses nombreuses et richissimes propriétés. A part l’insuline qui ne fait pas du topinambour un super aliment, on retrouve des vitamines A, C, et B3 mais aussi des sels minéraux comme le potassium ou encore des glucides.
Comme plante par contre, le topinambour est également cultivé pour son aspect décoratif, ses fleurs sont idéales à placer tout autour des maisons; le côté chaleureux qu’elles apportent.
Sur la culture de la plante, on apprend également que sa conservation est très fragile parce que les tubercules tendent à se ramollir et à vite changer d’aspect une fois déterrés de terre. Du coup, il est aussi préférable de les récolter au fur et à mesure que la nécessité de les consommer ou de les commercialiser se présente.
Employé par les grandes industries alimentaires dans la fabrication des sortes de chicorée, l’ersatz de café grâce aux tubercules torréfiés, le topinambour réserve encore d’agréables surprises pour tous les moments de la journée.
En dehors des êtres humains, le tubercule est aussi employé en alimentation animale, moutons, porcins et même les lapins trouvent également leur compte. D’ailleurs, la plante entière a longtemps été utilisée dans des temps anciens comme fourrage verte ou séchée.
A bientôt pour d’autres découvertes sur ce que nous mangeons !
Samuelle Alba
Photo 1 :