Les études de faisabilité technique du projet ont été officiellement remises à l’autorité urbaine de Kinshasa.
Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a présidé, le 19 octobre dans la salle de réunion de l'hôtel de ville, la cérémonie de remise officielle des études de faisabilité technique du projet de réhabilitation et modernisation du chemin de fer urbain de Kinshasa.
Ce projet mené par la Société commerciale des transports et des ports, ex-Onatra, ainsi que les entreprises Trans Connexion Congo (TCC) et Sinohydro, consiste en la construction d’un réseau ferroviaire urbain de 300 Km dans la ville de Kinshasa, dont 75 km existants sont à réhabiliter et à moderniser. Ce projet est réparti en quatre phases : la première part de la Gare centrale à l’aéroport international de N’djili, avec 25 km ; la deuxième phase s’occupera de la plaine de Kinshasa, en construisant un train urbain le long des grandes artères de la ville. La troisième phase, elle, s’exécutera sur la boucle Kintambo, Mimosas-Kinsuka, UPN, Cité verte-Kimwenza, Matete. Et la dernière partira de l'aéroport de N’Djili jusqu'à Maluku.
Trois millions de déplacements par jour
Le patron de l’entreprise TCC et promoteur du projet a affirmé, au cours de cette cérémonie, que l’objectif du projet est de réaliser trois millions de déplacements par jour à la fin de la construction. Le gouverneur Ngobila s’est dit, lui, satisfait de ce projet de réhabilitation de la voie ferrée de la capitale qui va venir à bout des embouteillages, en désengorgeant le trafic. « Trois cents kilomètres de chemin de fer, voilà ce qui constituera le chantier de la mobilité interconnectant les vingt-quatre communes dont j’ai réceptionné les études de faisabilité. La voie partira de Maluku en passant par Matete, Gombe, Kintambo, Kinsuka jusqu’à Kimwenza. Ces travaux dureront seize mois », a fait savoir Gentiny Ngobila.
Pour réaliser ce projet, note-t-on, la TCC, en collaboration avec la ville de Kinshasa, a fait recours aux experts du chemin de fer dans un travail en synergie, en vue de remplacer les vieux rails de l’époque coloniale qui ne répondent plus aux normes actuelles.
Dans cette synergie, l’ex-Onatra exécutera les travaux, avec le financement de la Chine, de l’Italie ainsi que des entreprises françaises. Il y a également Sinohydro, une filiale de Power change, qui a à son actif plus de quarante-sept projets déjà réalisés en République démocratique du Congo, ainsi que Italfer, une société anonyme d'ingénierie ferroviaire intervenant sur les grands projets au monde.