Le ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi et l’Eglise catholique vont travailler sur des importants projets qui vont contribuer à la formation qualifiante des jeunes.
Le projet « Un jeune , un métier » conçu par les responsables du Centre professionnel Don Bosco a été présenté au ministre chargé de la Jeunesse, de la Formation qualifiante et de l’Emploi le 22 octobre, au cours de l’audience qu’il a accordée à la délégation de l’Eglise catholique conduite par Mgr Anatole Milandou. Hugues Ngouélondélé a décidé d’appuyer le projet tout en souhaitant que les promoteurs y intègrent les jeunes qui n’ont pas eu la chance de faire un parcours scolaire normal. « Nous avons commencé le projet " Un jeune, un métier". Le ministère voudrait nous confier les jeunes qui n’ont pas eu la chance de faire un parcours scolaire normal pour qu’ils puissent venir à Don Bosco pour que nous les formions à avoir un métier qui leur permettra d’assurer leur avenir », a déclaré Rémy Nkanku, directeur du Centre professionnel Don Bosco.
En dehors de ce projet, le Centre professionnel Don Bosco va aider le ministère dans la formation agricole des jeunes. Selon le directeur de cette école catholique, le ministère a décidé de confier son terrain qui se trouve à Odziba, à 100 km de Brazzaville, aux responsables de Don Bosco afin qu’ils apportent leur expertise dans la formation des jeunes à l’agriculture.
Dans le même registre de la formation qualifiante, le ministère bénéficiera aussi du soutien de l’école professionnelle Sœur François Regis, située à Poto-Poto, à côté de l’église Sainte- Anne. Au terme de leur échange avec Hugues Ngouélondélé, ces responsables ont exprimé leur volonté d’entamer un partenariat allant dans le sens de former les jeunes dans plusieurs filières. « Nous allons dans le sens d’un partenariat avec le ministère. Nous envisageons former les jeunes dans plusieurs filières comme l’hôtellerie, le secrétariat bureautique, la coupe- couture… Nous accueillons tous les jeunes sans distinctions de sexe, de race et de religion. En formation qualifiante, l’essentiel est que l‘apprenant sache au moins lire et écrire et nous allons adapter la formation selon le niveau des apprenants », a expliqué soeur Viviane France Onguielé, directrice de l’école Sœur François Regis.