Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Thierry Ghislain Maguessa Ebomé, a appelé les responsables des établissements où les actes de violence sont récurrents d’en dénoncer les auteurs qui doivent être sanctionnés.
Au lycée technique industriel 1er-mai et celui de 5-février à Brazzaville ainsi que Poaty-Bernard à Pointe-Noire, les actes de violence sont monnaie courante. Dans la ville capitale, l’on note des altercations entre les élèves et les services de police, et la montée du phénomène « bébés noirs » qui est constaté jusque dans les établissements scolaires. Le ministre Thierry Ghislain Maguessa Ebomé a invité les responsables des établissements scolaires à la rigueur. De même, l’inspection générale devrait systématiser et assurer le contrôle des établissements.
Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel a, en outre, évoqué la question de la baisse du taux de demandes d’entrée dans les écoles de ce sous-secteur d’enseignement et de « l’initiative école productive ». A cet effet, il a instruit les différents responsables à faire valoir ce secteur à travers des campagnes de sensibilisation.
Vaccination
Le personnel de l’enseignement technique et professionnel doit se faire vacciner, selon le ministre Thierry Ghislain Maguessa Ebome. « La condition pour travailler c’est de se faire vacciner. Si vous ne vous vaccinez pas, vous ne travaillez pas. L’Etat prendra les sanctions conséquentes. Il n’y a pas de corrélation avec la vaccination et la suspension de salaire », a-t-il déclaré.
L’accès dans les établissements scolaires et dans les administrations, a-t-il poursuivi, sera conditionné par la présentation du pass-sanitaire ou des résultats récents du test PCR après 72 heures qui seront validés par le médecin du ministère.
Le dispositif pris par les deux ministères de l’Enseignement dénommé « Les samedis de la vaccination », a-t-il rappellé, tourne à plein régime pour permettre à tout le personnel de se faire vacciner.