Le 14 décembre à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa, a mis à la disposition du coordonnateur du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, les données des inondations dans la zone septentrionale du pays afin de mieux orienter l’aide aux sinistrés.
« Avant d’agir en faveur de la population sinistrée, il faut d’abord disposer des données permettant de mieux évaluer la situation et savoir exactement dans quelle mesure apporter l’aide », a déclaré le coordonnateur des agences du système des Nations unies, Chris Mburu, au sortir de l’échange avec la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire. Le diplomate onusien était accompagné de la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM), Claire Mouilliez. Le PAM, en effet, est chargé d’exécuter pas mal de lignes liées à l’assistance des sinistrés venant des autres partenaires comme l’ambassade des Etats-Unis.
Les données
Selon les données du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, dans le département de la Likouala, les inondations ont débuté en septembre dernier à Bouanéla : 6 789 personnes, soit 1 387 ménages, et à Epena : 11 390 personnes, soit 2 183 ménages. Pour Impfondo, chef-lieu du département, l’on dénombre 8 954 personnes vivant dans les habitations inondées, 3 444 à Dongou, 2 190 à Betou, 1.776 personnes.
L’autre département, c’est celui de la Sangha. Quinze villages de la sous-préfecture de Pikounda et quelques quartiers de la commune de Ouesso sont inondés. Dans le département de la Cuvette, il y a des localités qui sont également touchées par les inondations. Oyo : 2 635 personnes dont les pieds sont dans l’eau, à Bokoma : 2 274 dont 1 341 déplacés, 933 sans-abris et plusieurs plantations inondées et détruites par les eaux. Le département des Plateaux est également touché. Les données ici mentionnées ne sont pas statiques. Elles peuvent changer à mesure que les eaux prennent de l’ampleur dans telle ou telle localité.
Pour l’heure, le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire met les bouchées doubles pour que l’assistance humanitaire parvienne aux sinistrés avant le 25 décembre.