Organisée du 21 au 28 décembre par le ministère du Tourisme et des Loisirs, la première édition de la Semaine de la gastronomie congolaise est non seulement une occasion de découvrir les spécialités culinaires locales, mais aussi un espace de jouissance pour enfants.
Érigé à l’esplanade du stade Alphonse-Massamba-Débat, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé, le village de la gastronomie congolaise a été un véritable parc d’attraction le 25 décembre, à l’occasion de la fête de Noël. Animés par l’envie de découvrir, de nombreux enfants, accompagnés des parents, ont, en effet, pris d’assaut ce site.
« Je suis juste venue pour l’enfant, pour sa distraction et prendre des photos. C’est un très beau cadre, la musique me plait, même la décoration est bonne. Pour moi, ce village doit continuer jusqu’au 1er janvier. Notre souhait est que cette activité puisse revenir en 2022 pour nous permettre d’emmener les enfants », a indiqué Dorliche, habitant le quartier Moukoundzi-Ngouaka.
Sur le plan de la cuisine, les restauratrices ne regrettent non plus leur choix d’avoir accepté l’offre du ministère chargé du Tourisme. « Dans l’ensemble, cela se passe très bien, les gens apprécient les plats et nous n’avons pas encore reçu des plaintes. Chez nous, il y a des plats de tous nos districts : Djambala, Gamboma, Abala, Ongogni et bien d’autres. Nous avons, par exemple, les feuilles d’arachide, les chenilles, la banane au poisson d’eau douce à l’huile de palme de Makotimpoko, le koko vert d’Abala... », a expliqué Nicole Ngaliba, promotrice du stand des Plateaux.
Son souhait est que cette activité soit organisée une ou deux fois l’an afin de permettre à la population, surtout aux enfants, de découvrir certains mets des différents départements. Abordant dans le même sens, la représentante de Pointe-Noire s'est réjouie du fait que les gens s’intéressent de plus en plus à la cuisine qui leur est proposée. « Nous présentons le requin à la moambe ; le capitaine blanc, le saka-saka à la moambe, le mayaka. Le soir est propice, parce que les gens passent souvent après le travail. Les Congolais sont curieux, nous recevons les gens de tous les départements », a présenté Lucette Nathalie Makosso.
Promotrice du service de restauration en ligne DZL, elle nourrit quelques regrets en termes de recettes. « Je regrette un peu parce qu’au départ, on nous a exigé les prix qui ne devraient pas dépasser trois mille FCFA alors que nous effectuons des voyages de Pointe-Noire pour s’approvisionner. Donc, je ne me retrouve pas vraiment par rapport à ce que je dépense, mais cela reste une belle expérience pour tous. Je pense que pour nous, c’est une façon de nous faire connaître au public. Il fallait qu’il y ait des plats de cinq mille FCFA », a-t-elle souhaité.