L'Assemblée générale des Nations unies a invité, le 28 décembre, les Etats membres et toutes les autres institutions qui leur dépendent de célébrer chaque année la Journée internationale de la préparation aux épidémies afin de souligner l’importance de la prévention, de la préparation et de la conclusion de partenariats pour y faire face.
Selon l’Assemblée générale des Nations unies, les grandes maladies infectieuses et les épidémies dévastent la vie humaine, menacent de submerger les systèmes de santé, perturbent les chaînes d’approvisionnement et frappent les moyens de subsistances de la population.
A ce sujet, les nations ont « actuellement un grand besoin de sensibilisation, d'échange d'informations, de connaissances scientifiques et de bonnes pratiques, d'une éducation de qualité et de programmes de plaidoyer sur les épidémies aux niveaux local, national, régional et mondial, en tant que mesures efficaces pour prévenir et répondre aux épidémies futures », a-t-elle fait savoir.
Dans ce processus de préparation, les Nations unies ont souligné deux éléments essentiels. Premièrement, les Etats membres devraient nécessairement appliquer les enseignements tirés de l’expérience dans la gestion des épidémies. Cet aspect permettrait de mieux les prévenir et éviter l’interruption des services de base, d’améliorer le degré de préparation afin de réagir le plus rapidement et le plus adéquatement possible à une telle situation.
Secondo, ces Etats feraient aussi bien de reconnaître l’importance du principe intégré « Un monde, une santé ». Ce principe entend favoriser la coopération entre les secteurs de la santé humaine, de la santé animale et de la santé de la flore, ainsi qu’avec le secteur de l’environnement et d’autres secteurs concernés.
Dans ce contexte, l’Organisation mondiale de la santé a toujours « joué le rôle central dans la coordination des ripostes face aux épidémies, conformément à son mandat, et dans l’appui des efforts nationaux, régionaux et internationaux visant à prévenir, atténuer et combattre les effets des maladies infectieuses et des épidémies, conformément à l’objectif de faire progresser l’application du Programme de développement durable à l'horizon 2030 », a-t-on compris.
L’Assemblée générale des Nations unies a montré la nécessité de reconnaître le rôle de la responsabilité essentielle des gouvernements, ainsi que la contribution indispensable des parties prenantes concernées pour relever les défis sanitaires mondiaux, en particulier les femmes, qui constituent la majorité des effectifs de santé dans le monde.