L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) a évalué, le 28 décembre, ses actions menées dans le cadre du projet de détention préventive abusive à Brazzaville, Dolisie, Pointe-Noire et Ouesso.
Le président de l'Acat, Christian Lobassou, a parlé d'un bilan positif des activités réalisées lors de la première phase du projet, démarrée en 2020 jusqu’en décembre 2021. Les activités menées ont permis, a-t-il dit, de faire un plaidoyer, d’identifier les détenus en détention préventive abusive et d'organiser des réunions de travail et des missions de terrain. L’objectif est de développer des approches nouvelles qui seront prises en compte lors de la deuxième tranche du projet pour optimiser l’impact du projet.
Christian Lobassou a expliqué que la deuxième tranche du projet n’est que la continuité de la première. Pour l’Acat, la réalisation de ces activités a permis d’informer les autorités locales des différentes étapes de l’exécution du projet. Selon lui, l’Acat a rencontré quelques difficultés, notamment sur le plan d’exécution du projet au niveau des avocats référents sur le terrain, le manque de compréhension du projet et bien d’autres.
L’atelier a réuni plusieurs institutions, la Commission nationale des droits de l’homme, le Conseil consultatif des organisations de la société civile et organisations non gouvernementales, le personnel judiciaire et pénitentiaire.
Les communications ont porté notamment sur la problématique de l’enrôlement des prévenus aux sessions criminelles et la prise en charge des frais de justice des prévenus vulnérables, défis et perspectives ainsi que la problématique du suivi des dossiers des prévenus dans la juridiction de Brazzaville.