Santé : la RDC entend éradiquer la maladie du sommeil d'ici à 2030

Mardi, Février 1, 2022 - 17:51

Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani, a laissé entendre que le pays tient à relever le défi d'éradiquer la trypanosomiase humaine africaine ou la maladie du sommeil d'ici à 2030, grâce à l'implication de toutes les  parties prenantes. Pour ce faire, elles ont été appelées à multiplier des stratégies pour infléchir la tendance de cette maladie.

Dans son adresse faite récemment au Fleuve Congo Hôtel  au cours de la cérémonie marquant la  célébration de la quatrième Journée nationale de lutte contre la maladie du sommeil  en République démocratique du Congo (RDC), le ministre de la Santé a souligné qu'avec 387  cas de trypanosomiase humaine africaine rapportés, l’objectif fixé par le gouvernement congolais d’éliminer  cette maladie n’est pas encore atteint. Il est donc impérieux, a-t-il déclaré, d’agir maintenant ensemble pour éradiquer et éliminer la maladie du sommeil sur toute l’étendue  du territoire national d’ici à 2030.

Pour le Dr Jean-Jacques Mbungani, la célébration de la Journée nationale de lutte contre la maladie du sommeil  constitue ''une opportunité de porter  haut la voix pour une lutte tout azimut contre la maladie  du sommeil sur le thème « En route vers l’élimination et l’éradication de la trypanosomiase humaine africaine en RDC à l’horizon 2030»''.

Tout en soulignant que le gouvernement de la République poursuit des efforts de mobiliser des ressources internes et externes en faveur de la lutte contre ce fléau, il  a reconnu que des efforts doivent être consentis pour gagner le pari d'éradication de cette maladie. ''Nous sommes conscients que nous devons faire encore davantage pour apporter espoir sachant que ces derniers cas vont  coûter plus cher'', a-t-il précisé.  

Le ministre de la Santé compte sur l'engagement de tout un chacun pour ''qu’aucun centimètre de la RDC ne soit porteur de la mouche tsé tsé et de la maladie du sommeil".  S'adressant aux victimes de ce fléau vivant dans les zones à risque, il les a encouragés d’aller se faire dépister et à utiliser les services de prise en charge mis gratuitement à leur disposition.

Blandine Lusimana
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