Cancer : près de 1600 décès par an au Congo

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Jeudi, Février 3, 2022 - 18:23

En prélude à la Journée mondiale contre le cancer, commémorée le 4 février de chaque année, la directrice du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCC), le Pr Judith Nsondé Malanda a déploré le fait que près de 1600 personnes, sur un total de 2780, meurent tous les ans de cette maladie.

Célébrée cette année sur le thème « Voir l’accès aux soins des malades », la Journée mondiale contre le cancer constitue un moyen de marteler sur les efforts à fournir pour éliminer cette maladie qui ne cesse de causer des ravages faute de moyens financiers, d’assistance sociale et d’une prise en charge précoce.

A ce propos, le Pr Judith Nsondé Malanda, chef du service cancérologie au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, estime que l’accent doit être désormais mis sur la prévention. « La science a tellement évolué. Aujourd’hui, les médecins sont mieux informés sur le cancer. Les gens doivent apprendre à changer leurs habitudes alimentaires et améliorer leurs conditions de vie. Ce n’est qu’à ces conditions qu’il serait possible de se protéger contre cette pathologie », a-t-elle conseillé.

En août 2019, le PNLCC a été mis sur pied sur instruction du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Mais ce n’est qu’en mars 2021 qu’une équipe professionnelle y a été affectée. Cette institution a pour mission la mise en place d’une politique stratégique de prise en charge des personnes atteintes du cancer. Selon le Pr Nsondé Malanda, « cette mesure est un véritable ouf de soulagement. Par ailleurs, l’inauguration de l’hôpital général de Nkombo est une bonne chose car l’un des modules de cet édifice sera consacré au service de la cancérologie », a-t-elle révélé.

Pour Fanny Kinkoulou, une Congolaise ayant guéri du cancer du sein, la prise en charge des personnes souffrant de cette pathologie devrait être intensifiée. « Quand j’ai appris que j’étais atteinte de cancer, j’ai recherché de l’aide auprès des instances sociales de notre pays. Je me suis adressée au ministère des Affaires sociales sans succès. J’ai essayé avec le projet Lisungi en vain. J’ai fini par comprendre que j’étais livrée à moi-même. Je vous rassure que je suis guérie, avec un organe en moins, mais que je suis aussi bourrée de dettes », a-t-elle témoigné.

Notons que le cancer est une maladie comme tout autre. Beaucoup de gens l’ignorent. Tantôt ses causes sont connues, tantôt non. Les spécialistes le définissent comme étant la prolifération anarchique des cellules dans le corps au point de former une masse cancéreuse.

Chris Louzany
Légendes et crédits photo : 
Le Pr Judith Nsondé Malanda/Adiac
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