En matière d’éducation, la Banque mondiale ouvre un chapitre de partenariat au niveau de l’enseignement supérieur pour accompagner les réformes qui s’ajoutent à celles de l’enseignement de base et professionnel.
« Nous venons d’amorcer les échanges dans le domaine de l’enseignement supérieur. Le tout premier projet est celui du développement des compétences numériques », a déclaré le directeur sectoriel de la Banque mondiale en charge de l’éducation, Halil Dundar, au sortir de l’entrevue avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel. Les discussions qui viennent de commencer à ce sujet vont se poursuivre, a fait savoir Halil Dundar, car le Congo devrait être intégré dans un projet régional de développement des compétences numériques.
Ce projet, avec la Banque mondiale, tombe visiblement à pic, du fait qu’au niveau de l’université Denis-Sassou-N’Guesso, à Kintélé dans la périphérie nord de Brazzaville, les réglages se font dans le but de rendre opérationnel le Centre de recherches sur l’Intelligence artificielle en Afrique.
Enseignement de base
Avant d’échanger avec la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le responsable du secteur de l’éducation à la Banque mondiale a conféré avec le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou. Dans ce sous-secteur, plusieurs projets ont déjà été réalisés entre le Congo et l’institution de Bretton Woods. D’autres sont, d’ailleurs, en cours d’exécution comme le Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif.
Il est aussi question de poursuivre les projets mis en place pour assurer la continuité pédagogique dans la période où la pandémie de covid-19, à son pic le plus élevé, a secoué le programme scolaire. « La vision est de garantir l’éducation de qualité à tous, en accélérant la mise en œuvre des projets actuels », a indiqué Halil Dundar.