L’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) a organisé, du 25 au 26 février, son conseil technique en vue de s'arrimer aux autres instituts de l’espace de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la francophonie (Confejes).
Les participants aux travaux du conseil technique ont, pendant deux jours, validé les programmes d’enseignement de l'INJS d’autant plus que la recommandation de la Confejes faisait exigence à cet établissement de mettre en forme les contenus des enseignements qui sont dispensés. Ils doivent être mis en ligne pour qu’ils soient lus dans le but d’assurer la visibilité de l’institut.
En 2018, lors du dernier conseil technique, l’INJS avait su loger les disciplines dans les plaquettes académiques. Ces disciplines avaient certes des volumes horaires requis mais manquaient de document dans lequel était précisé le contenu de ce qui s’enseignait dans chaque discipline. Face à l’inexistant, l’établissement a fait un choix fort, celui d’impliquer tous les intervenants à produire le contenu des enseignements dispensés aux stagiaires.
« Nous avons sollicité l’expertise des sachants et des professeurs de l’Université Marien-Ngouabi qui sont les experts dans le domaine de la pédagogie. Ils ont beaucoup contribué à la rédaction du programme d’enseignement au niveau du secondaire et de l’université. Et une fois que nous avions reçu ce dossier, le groupe de travail est arrivé et nous a accompagnés dans l’appréciation de ce programme », a expliqué Serge Mbouma, le directeur de l’INJS. Les deux jours des travaux ont permis aux participants de travailler sur les filières liées aux sports, notamment les conseillers sportifs, et celles des inspections de la jeunesse et sports mais également sur les programmes des conseillers à la jeunesse. Certains modules ont été fusionnés en une matière.
« Par exemple, l’animation, nous avons réorganisé les sciences de la vie et de la santé pour la physiologie, l’hygiène et la santé. Il y avait aussi le dopage que nous avons essayé de condenser pour ne laisser la place qu’à l’anatomie, la physiologie et la médecine sur le sport qui pourrait intégrer également le dopage », a commenté un expert.
La première brochure de ce qui a été fait doit être mise en forme pour être transmise au comité d’experts qui se chargera cette fois de la lire en dernier lieu avant que le Conseil de direction ne donne le quitus. « Nous ne pouvons pas mettre ce programme en expérimentation sans qu’il donne quitus, parce que quand il sera mis en ligne les collègues qui sont avec eux au niveau de Cames auront la possibilité de lire leur contribution. Et s’il y a des faiblesses, nous aurons alors vendu moins cher leurs noms. C’est pour cette raison que nous allons le mettre en expérimentation à partir de l’année académique 2022-2023 », a conclu Serge Mbouma.