L’organisation des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche au Congo, a été le 1er mars au cœur d’une réunion interministérielle, élargie à la représentante de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) au Congo, Fatoumata Barry Marega, présidée par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.
Tenue en présence des ministres en charge des Enseignements et du Haut-commissaire à l’organisation des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de l’alphabétisation, la rencontre sectorielle intervient dans un contexte où il est important de manifester la volonté politique, dans la quête des solutions réelles aux problèmes du système éducatif.
L’Unesco a, en effet, salué l’approche de la préparation de cet important événement pour lequel le Premier ministre a manifesté son engagement pour une franche réussite.
« L’Unesco est mobilisée à accompagner le gouvernement congolais, notamment via une contribution financière et une expertise technique internationale, en collaboration avec l’ensemble des partenaires du secteur de l’éducation congolais », souligne le communiqué de presse de la Primature.
La République du Congo a fait de l’accès à une éducation de qualité, à une formation qualifiante et à un emploi décent l’une de ses priorités. A cet effet, l’Unesco, en sa qualité d’agence des Nations unies spécialisée pour l’éducation et coordonnatrice mondiale de l’Objectif de développement durable pour l’éducation 4, est prête à apporter des appuis nécessaires à la réussite des états généraux de concert avec tous les partenaires techniques et financiers présents au Congo.
L’équipe du Haut-commissariat, l’Unesco et l’Unicef ont travaillé conjointement pour préparer le cadre institutionnel, organisationnel et technique des états généraux. La première étape étant la finalisation des termes de référence et la préparation des consultations avec l’ensemble des acteurs déconcentrés du système éducatif.
L’Unesco apportera, en collaboration avec la Banque mondiale et les autres partenaires techniques et financiers, son soutien multiforme aux ministères en charge du secteur de l’éducation et de la formation qualifiante. Le but visé est de renforcer le système d’information, en vue de soutenir efficacement l’organisation des états généraux et le pilotage du système éducatif sur la base des statistiques de qualité.