La gent féminine de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a célébré la journée du 8 mars à travers des actes de générosité dans les orphelinats, les maisons de personnes âgées et les centres de santé intégrés de Brazzaville.
Dans les orphelinats, les maisons de personnes âgées, notamment l’hospice des vieillards Paul-Kamba à Poto-Poto et les centres de santé intégrés des quartiers nord et sud de Brazzaville, de Kintélé à Makélékélé, les femmes de la SNPC ont été porteuses des vivres et non vivres divers pour soulager, tant soit peu, les peines des personnes vulnérables dont les orphelins. Des enveloppes dont les montants n’ont pas été révélés ont été également mises à disposition de ces établissements d'accueil afin de satisfaire d’autres besoins des vulnérables. « La présence des mamans de la SNPC, avec ces dons, nous redonne du sourire et de l’espoir car lors de la célébration du 8 mars les gens ne pensent pas souvent à nous », a déclaré Aude Moutondo, une orpheline vivant dans l’orphelinat ‘’Maison de l’enfance’’.
Expliquant le sens de la célébration de la Journée internationale de la femme dans un élan de solidarité, Claudie Bouesso, une des cheffes de département de la SNPC, a indiqué qu’il n’était pas question d’oublier les personnes vulnérables. « Nous sommes des mamans, nous donnons la vie et lorsque nous voyons des orphelinats, nous ne pouvons rester indifférentes », a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, Aurore Bissouta, cheffe de département réglementation et statistiques au sein de l’aval SNPC, a abondé dans le même sens soulignant que cet élan de solidarité s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise. « Avec notre présence, ces orphelins et autres personnes vulnérables doivent se rendre compte qu’ils ne sont jamais seuls. Nous pensons toujours à leur bien-être, sous l’impulsion du directeur général de la SNPC, Raoul Ominga », a-t-elle laissé entendre.
Les bénéficiaires, dans l’ensemble, n’ont pas caché leur satisfaction, à l'instar de la sœur Marie-Thérèse Ongayolo, gestionnaire de l’orphelinat Nazareth de la paroisse Fatima à Mpila. Sans appui, il est difficile de subvenir aux besoins d’une cinquantaine d’orphelins qui y vivent, a-t-elle indiqué, soulignant que l’apport des femmes de la SNPC est d'une grande importance pour prendre soin des enfants.
A l’issue de cette descente dans les orphelinats, maisons de personnes âgées et centre de santé, Claudie Bouesso a affirmé que les femmes de la SNPC ne vont pas s’arrêter là. Cette initiative qui du reste ne date pas d’aujourd’hui, a-t-elle revélé, va se poursuivre en faveur des catégories sociales défavorisées. L’enjeu étant de mettre l’humain au cœur de la responsabilité sociétale de la SNPC.