Les femmes évoluant dans les administrations de santé ont suivi, à Brazzaville, une formation sur le leadership dont la finalité est la mise à jour des connaissances en vue de l’amélioration de l’offre sanitaire aux malades.
« L’échange sur le leadership va permettre aux femmes qui travaillent dans les administrations de santé de mieux gérer les équipes de sorte à améliorer les services aux patients », a expliqué le Dr Auréole Liptia Ndoundou, directrice de l’information sanitaire, de l’évaluation et de la recherche qui est, par ailleurs, point genre au ministère de la Santé et de la Population. Selon elle, la formation sur le leadership féminin dans le secteur sanitaire a été une manière innovante de célébrer la Journée internationale des droits de la femme, le 8 mars, sous l'impulsion du ministre de tutelle, Gilbert Mokoki.
Les communications, à cette occasion, ont porté sur plusieurs problématiques. Le Dr Auréole Liptia Ndoundou a exposé sur ‘’Les fondamentaux et principes du leadership’’ ; ‘’Manager efficacement une équipe : objectifs et attentes’’. « Le leader montre la vision, le manager gère les activités opérationnelles pour faire avancer les choses », a-t-elle indiqué en s’adressant aux participantes qui ont un rôle à jouer dans la gestion des problèmes de santé auxquels le pays est confronté, à différents niveaux, car les défis sanitaires à relever sont énormes.
Pour sa part, la directrice de l’hôpital de base de Bacongo, le Dr Carmelle Matongo, a exposé sur ‘’La connaissance de soi’’, un thème mettant en exergue, entre autres, la force dont disposent les femmes pour faire face notamment aux obstacles que rencontre le leadership féminin dans le secteur de la santé.
Selon le point focal genre au ministère de la Santé et de la Population, les femmes ayant participé à la formation sur le leadership auront, à leur tour, la responsabilité de former d’autres dans les douze départements du pays pour que les actions soient harmonisées de la base au sommet.
« Cette démarche, qui vise à se former pour ensuite former les autres, va aider les femmes qui œuvrent dans les administrations de santé à étaler leur savoir-faire, sans complexe, leur savoir-faire dans le domaine de la santé », a déclaré une des participantes, Scholastique Paka, en service à l’Inspection générale de la santé.