De par son antenne basée à Pointe-Noire, la plateforme Entrepreneurs et des professionnels des entreprises de France et d'ailleurs (Epefa) organise, le 26 mars, une session de formation gratuite orientée vers l’agro-pastoral autour du thème « Comment produire et gagner son indépendance grâce à l’agriculture »
Est-il besoin de rappeler que dans le cadre de la diversification de l’économie au Congo, le projet de société « Ensemble, poursuivons la marche » du chef de l'Etat, Denis Sassou N’Guesso, exhorte les Congolais à s’appuyer sur l’agriculture, considérée comme étant le pilier de l'économie nationale ? De ce fait, relever les défis agricoles demeure une priorité pour tous les Congolais, y compris ceux de l’étranger.
C’est dans ce sens, en adéquation avec les orientations de la plateforme Epefa, qu’Harold Likibi, président fondateur de cette plateforme et l’ensemble de l’équipe au Congo ont initié une formation gratuite dédiée aux femmes, le 26 mars, à la Chambre de commerce et de l’agriculture de Pointe-Noire, en présence de son président, Didier Sylvestre Mavouenzela.
Pour cette session financée par Epefa, un accent sera mis sur l’agropastoral, domaine d'activité rentable en République du Congo et pourtant, jusqu’alors ignoré par le grand public. Conscients des atouts indéniables que génère ce secteur et par l’expérience acquise dans le pilotage de projets à Pointe-Noire, les organisateurs se mettent au défi d'accompagner les femmes désireuses de se lancer dans ce secteur.
Au-delà de cette formation théorique gratuite, elles bénéficieront de l’appui de partenaires techniques qui ont déjà fait des preuves palpables dans ce secteur. Ajouter à cela, la mise en contact dans un fort réseau de partenaires disposant des terres arabes en location ou d'achat où elles pourront réaliser leurs projets grâce à l'accompagnement de la plateforme Epefa, de la Chambre de commerce ou d’autres partenaires.
En fonction de la viabilité des projets des participants, les organisateurs apporteront aux femmes, entre autres, des solutions concrètes et efficaces pour les inciter à mieux jouer leur rôle au sein des exploitations agricoles. Elles pourront entreprendre en toute légitimité, socialement et économiquement. Le souhait des organisateurs est de les voir devenir des cheffes d’exploitations agricoles capables d’exercer leur activité dans le secteur de l’agro-pastoral.
Ils envisagent également qu’une telle initiative s’inscrive dans les prémices de la lutte contre les stéréotypes, en éveillant les consciences sur une offre variée de filières d’orientation et d’intégration des femmes, et sachant qu’ils peuvent compter fortement sur elles pour apporter dans celles-ci leurs nouvelles compétences avec, immanquablement, une vision différente et sans doute fort enrichissante quant à la conduite de l’exploitation diversifiée.